Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Covid-19 : l’impact réel de la crise serait sous-estimé par le marché boursier

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La santé constitue un secteur clé de la croissance économique, en ce sens que selon la théorie de la croissance, le capital humain favorise la croissance et de ce fait une crise sanitaire sévère et durable comme celle que nous vivons actuellement avec le Coronavirus peut créer un déséquilibre macroéconomique. Les marchés financiers reflètent en temps réel les anticipations des investisseurs. Ces derniers, même s’ils ont des goûts différents en matière de risque, détestent dans leur majorité l’incertitude. Le burkinabé, Lamien Zounouyavé alias Mathieu, doctorant en économie à l’université OUAGA 2 (Burkina Faso) et ingénieur financier de formation (Master 2 Banque et Ingénierie Financière à l’Institut Africain de Management de Ouagadougou) pense que la grosse psychose sur les marchés boursiers gagne la BRVM.

En effet, partout dans le monde, des usines ferment et les pays, pour limiter la propagation du virus, s’adonnent au confinement total avec ses lots de conséquences. Cette forme de prévention mêmes s’elle est souvent suivie de mesures d’accompagnement jugées insuffisantes, constitue une des causes du ralentissement des économies (chômage partiel, croissance revue à la baisse, etc). Et si la confiance n’est pas durablement rétablie, les dégringolades se poursuivront.

Pour éviter que cette crise sanitaire ne se transforme en une crise économique mondiale, les autorités politiques et monétaires ont adopté des politiques de relance à coûts de milliards, ordonné la baisse des taux directeurs des banques centrales et, entre autres, mis en place des fonds de garanties des prêts bancaires.

Malgré ces différentes mesures, les marchés financiers des grandes puissances continuent à cheminer dans un territoire baissier (le 12 mars, le CAC 40, l’indice parisien des 40 valeurs les plus actives, plongeait de 12,28%, la pire séance de son histoire ; le 16 mars, le Dow Jones Industrial Average a chuté de 12,94% enregistrant ainsi sa plus lourde chute depuis le Lundi noir d’octobre 1987). Cette psychose boursière s’est vite installée sur les autres marchés boursiers à l’instar du marché sous régional ouest-africain-zone CFA, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l’Uemoa.

Au regard de l’état de la BRVM et du nombre limité d’entreprises cotées dans l’Uemoa, l’impact réel de cette crise peut être sous-estimé par le marché boursier car beaucoup d’entreprises évoluant dans des secteurs vulnérables ne sont pas cotées à la BRVM.

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Le Nouveau Reporter
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