Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Mode : Dior valorise « l’identité noire »

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Amoako Boafo, 36 ans, est un jeune artiste ghanéen. Il peint avec ses doigts des portraits d’hommes noirs qui ont « un sens du style ». Le créateur britannique Kim Jones s’en inspire pour sa nouvelle collection homme de la maison de luxe française, Dior. Une collection qui valorise « l’identité noire ». Elle a été présentée lundi 13 juillet, dans un film, au dernier jour de la Fashion Week numérique à Paris.

Exclusivement portée par des mannequins noirs, cette collection mixe des pièces sportswear chic avec des vestes et manteaux aux coupes sophistiquées, couleur gris perle emblématique de Dior avec des touches flashy de rose, jaune ou vert, décrit BBC.

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La présentation de haute couture Dior, dans un film du réalisateur italien Matteo Garrone, a été critiquée pour son manque de diversité, il y a une semaine. Et pour cause, cette collection homme de la maison de luxe française est uniquement portée par des mannequins noirs.

Au centre du film, Dior place l’artiste « qui explore la perception de l’identité noire et de la masculinité ». « Les tableaux d’Amoako Boafo, valeur montante qui explose sur le marché de l’art, sont transposés sur des silhouettes haute couture subtilement fuselées et épurées », indique le communiqué de la maison de luxe française.

« J’adore son travail, j’ai toujours voulu travailler avec un artiste africain car j’ai grandi en Afrique et l’art africain a toujours fait partie de ma vie », explique Kim Jones dans le film.

Lorsqu’il se rend dans l’atelier du jeune peintre au Ghana, il découvre une œuvre représentant un homme vêtu d’une chemise ornée d’un imprimé lierre, emblématique de la maison française.

« A partir de là, nous avons eu l’idée d’utiliser les textures, les imprimés, les motifs et les couleurs de ses œuvres afin de créer de véritables portraits vivants », poursuit le styliste britannique. Cette idée était d’abord destinée pour un défilé qui n’a pas pu avoir lieu pour cause de crise sanitaire, mais le film a permis de parler davantage de l’artiste, « de sa vie, de ses sujets et de ses portraits », souligne Kim Jones.

Le film se présente en deux parties. Une première éditée par l’artiste vidéo Chris Cunningham avec des images tournées à Londres et au Ghana, dans l’atelier d’Amoako Boafo qui enfile des gants et pose avec ses doigts de grosses touches de couleurs vives. Une seconde réalisée par Jackie Nickerson dévoilant les tenues de Kim Jones.

L’inauguration de cette Fashion Week parisienne s’est déroulée le 06 juillet. A cette occasion, la top model britannique Naomi Campbell, engagée contre la discrimination raciale, a, dans une vidéo, appelé l’industrie à tirer les leçons du mouvement antiraciste Black Lives Matter qui signifie « les vies noires comptent » et à « imposer l’inclusion » dans les défilés.

Le Nouveau Reporter
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