Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Au nom des relations étroites entre l’Assemblée nationale et la CNDH, Yawa Djigbodi Tsègan a rendu hommage à Nakpa-Polo

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La présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsègan, a pris part ce jeudi 2 septembre 2021, à la cérémonie officielle d’hommage national à feue Eugénie Nakpa-Polo, présidente de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Une cérémonie chargée d’émotion ponctuée de prières. Rappelé à Dieu le 16 août 2021, la présidente de la CNDH a été une femme sur laquelle le Togo a beaucoup compté dans le domaine des droits de l’homme.

Elle a été la première femme à présider aux destinées de la CNDH, depuis sa création en 1987.

La présence de la présidente de l’Assemblée nationale à cette cérémonie d’adieu témoigne de la vive relation qui lie les deux institutions de la République.

En effet, l’Assemblée nationale est comme une institution mère pour la CNDH. Les lois régissant l’existence de la CNDH ont été votées par l’Assemblée nationale de même que ses membres. Preuve vivante et récente, c’est à l’Assemblée nationale qu’a été adoptée tout dernièrement la loi organique relative à la composition, à l’organisation et au fonctionnement de la CNDH.

Voilà autant de raisons qui peuvent expliquer cette présence, non anodine, de la présidente de l’Assemblée nationale, une présence plus capitale qu’on le pense.

Il faut préciser que Mme Nakpa Polo a été élue membre de cette institution en 2019 par l’Assemblée nationale togolaise de même que les autres membres qui la composent.

Nakpa Polo a été successivement directrice des droits de l’Homme, ambassadeur, représentant permanent de la République togolaise auprès de l’Office des Nations unies et des autres organisations internationales à Genève, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Justice et des Relations avec les institutions de la République, chargée des droits de l’Homme. Patriote convaincue, elle a servi en tant que membre du comité d’experts africains sur les droits et le bien-être de l’enfant.

Après son doctorat en droit public à l’Université de Lille 2 et un court passage de deux ans comme chef du personnel au CHU Campus et chargée de cours à l’Université du Bénin d’alors, aujourd’hui Université de Lomé, elle va consacrer sa vie au service de l’épanouissement de l’humain. En témoigne le grand nombre d’années (29 ans) dans le secteur des droits de l’Homme.

Le Nouveau Reporter
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