Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Climat : à quelques semaines de la CoP 27, le Togo subit les pertes et dommages

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Inquiétant ! Le « spectacle » que livre le climat ces derniers jours est peu ordinaire. Il est vrai que la Direction générale de la météorologie nationale (DGMN) avait prévenu en fin août dernier que la petite saison des pluies risquait d’être très pluvieuse, et que cela pourrait entrainer des inondations. Mais ce qui se passe actuellement dans les préfectures comme le Yoto, le Bas-Mono, les Lacs, est simplement inquiétant. Ce sont d’importantes pertes et dommages.
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, on évoque beaucoup le phénomène des pertes et dommages liées aux phénomènes climatiques extrêmes. Ce sont par exemple des pluies dont les eaux sont difficiles à absorber durant les heures qui suivent, ravageant tout sur leur passage ; des sécheresses qui entrainent des famines etc…
Ce type de catastrophes comme on peut les observer depuis quelques années dans le monde entier et surtout sur le continent africain, ne peut pas être naturelle. Même si au Togo, il y a aussi les lâchées d’eau du barrage de Nangbeto qui en sont une partie de la cause, la principale cause est que l’on enregistre d’importantes quantités de pluies en peu de temps. D’ailleurs, ces lâchées d’eau à Nangbeto sont liées à la crue du Mono à cause de la pluviométrie exceptionnelle.
Malheureusement, « Les prévisions annoncent encore des pluies et aussi longtemps que les précipitations seront importantes, nous procèderons à l’évacuation du trop-plein. Les débordements sont alors inévitables », prévient un officiel. Les dégâts sont énormes, notamment des récoltes détruites. Vivement qu’il n’y ait pas de pertes en vies humaines.
C’est l’occasion de rappeler que depuis l’année dernière, avant la CoP 26 à Glasgow en Ecosse, la société civile a demandé que les pertes et dommages deviennent une question centrale dans les négociations. Cela est intrinsèquement lié aux finances. C’est l’argent que doivent donner les pays industrialisés qui permettra de renforcer la résilience des communautés dans les années à venir.
A quelques semaines de la CoP 27 sur le climat, le moment est propice pour rappeler aux dirigeants, surtout des pays industrialisés que les populations sont sous les eaux, souffrent de famines et autres et qu’il faudra ne pas attendre encore trop longtemps avant d’agir.
Lire aussi: Risques d’inondations : le Togo n’échappe pas à la vulnérabilité climatique généralisée

Le Nouveau Reporter
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