Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Coronavirus: les mutations du virus intriguent les scientifiques

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Depuis son apparition, la pandémie à coronavirus a été un casse-tête pour les scientifiques. De recherches en recherches, des chercheurs aux États-Unis et au Royaume-Uni sont parvenus à identifier des centaines de mutations de la famille de virus qui cause la Covid-19.

Selon BBC rien ne renseigne réellement sur l’impact de ces mutations au niveau de la propagation du virus ou d’une résistance à un vaccin. Les virus mutent et laquelle de ces mutations modifie réellement la dangerosité ou le caractère infectieux voir létale de la maladie ?
Des recherches préliminaires menées aux États-Unis ont suggéré qu’une mutation particulière – D614G – devient dominante et pourrait rendre la maladie plus infectieuse.
Elle n’a pas encore été examinée par d’autres scientifiques et n’a pas encore fait l’objet d’une publication officielle.
Les chercheurs du Laboratoire national de Los Alamos, au Nouveau-Mexique, ont suivi les changements du “pic” du virus qui lui donne sa forme distinctive, en utilisant une base de données appelée “Global Initiative on Sharing All Influenza Data” (GISAID).

Ils ont noté que cette mutation particulière semble avoir quelque chose qui la fait croître plus rapidement, mais les conséquences de cela ne sont pas encore claires, note le confrère.
L’équipe de recherche a analysé les données britanniques provenant de patients atteints de coronavirus à Sheffield. Bien qu’ils aient constaté que les personnes présentant cette mutation particulière du virus semblaient avoir une plus grande quantité du virus dans leurs échantillons, ils n’ont pas trouvé de preuves que ces personnes étaient plus malades ou restaient plus longtemps à l’hôpital.

Une autre étude de l’University College London (UCL) a identifié 198 mutations récurrentes du virus.
L’un de ses auteurs, le professeur François Balloux, a déclaré que les mutations en elles-mêmes ne sont pas une mauvaise chose et rien ne suggère que le SRAS-CoV-2 mute plus vite ou plus lentement que prévu.
Une étude de l’Université de Glasgow, qui a également analysé les mutations, a déclaré que ces changements ne correspondaient pas à différentes souches du virus. Ils ont conclu qu’un seul type de virus circule actuellement.

Ils précisent que le suivi des petites modifications de la structure du virus est important pour comprendre le développement des vaccins.

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Le Nouveau Reporter
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