Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Edito : la Saint Valentin et la question des couples homo et transgenres

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Une véritable occasion honorable pour l’amour qu’on ressent pour la conjointe ou le conjoint ? Une fête bien trop commerciale ? Plus business de l’amour qu’une honnête et sincère célébration romantique ? Les avis sur la célébration de la Saint-Valentin divergent et se multiplient à l’infini. En tout état de cause, cette célébration est devenue un fait social fort présent de sorte que nul ne peut y échapper – directement ou indirectement, consciemment ou inconsciemment – la St Valentin nous engage, car, nous côtoyons le fait ou la fête, soit par l’effet des médias avec des promotions ou autres pub lointains ou proches, soit par la prégnance des réseaux sociaux, ou soit encore par nos voisinages directs, à travers partages de vécus ou causeries…

La Saint Valentin est bien là ! Et à rebours de toutes les agitations ou querelles de langue, de tous les malentendus autour de cette fête, l’amour reste le plus beau sentiment que l’on puisse avoir ou avoir à donner. Il a beau être indéfinissable ou appartenir au domaine de l’ineffable, l’amour est toujours merveilleux ! Il faut le donner, il faut le diffuser partout car c’est l’unique option pour une vie en rose, pour paraphraser l’autre.

 L’amour est partout ! Il n’y a que le silence, il n’y a que la grande capacité à descendre au plus profond de soi, il n’y a que le recul désintéressé pareil à celui de l’ascète…qui aide parfois à s’élever pour s’en approcher et commencer par le cerner.

Faut-il adopter cette célébration sans la problématiser ou la contextualiser à l’aune des réalités d’hier et d’aujourd’hui, de là-bas et d’ici ? On pourrait se demander si les couleurs, les cadeaux, les attitudes, les habitudes…qui nous sont parvenues avec le vent fort de cette fête, sont à adopter, à perpétuer comme tels ? Alors que l’un des reproches – presque fondés – qu’on formule à l’encontre de cette fête est la dégradation de certaines valeurs, la négation de soi à travers le rejet de certains savoirs endogènes…

Oui, toute la grande question avec cette célébration n’est pas tant séparable de la question des diversités et de l’hégémonie d’une mondialisation gourmande et galopante. Et non caressante, encore moins aimante.

Si la célébration de l’amour à travers la Saint-Valentin a pris des allures commerciales, aujourd’hui, mondialisation, oblige, il faut tout de même bémoliser. En reconnaissant qu’à l’origine aucun souci de faire fructifier les chiffres d’affaires n’avait présidé à son institution, puisque l’histoire de la Saint Valentin –faisons économie de remâcher cela – nous renvoie probablement à une Antiquité où les préoccupations commerciales et capitalistes étaient moins fortes. C’est sans doute l’amour désintéressé qui a amené à cette création.

Autre question. S’il est compréhensible selon la perspective du sociologue français Jean-Claude Kaufmann que la Saint Valentin reposerait sur la culpabilité masculine, il n’est pas moins vrai que la question de la vie à deux pour des personnes de sexes opposés, appelle aujourd’hui la difficile question du mariage ou des couples homosexuels, voire des transgenres. Puisque ces pratiques existent et nous environnent. Déviances ou pratiques normales qui vont avec l’évolution des sociétés ? Bien malin, qui pourrait trancher sans se faire taper dessus.

Bonne fête de st Valentin à tous !

Le Directeur de Publication

Le Nouveau Reporter
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