Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Face au coronavirus, 80% des startups africaines risquent de mettre la clé sous le paillasson

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La crise sanitaire provoquée par le covid-19 a des impacts considérables sur l’économie des pays. Aucun continent n’est épargné. Aujourd’hui, l’Afrique est à la recherche des solutions innovantes pour redresser son économie totalement affaiblie par la crise. Les autorités publiques multiplient des efforts pour soutenir les personnes dont les secteurs d’activités sont touchés. Et les startups africaines, ces jeunes entreprises émergentes ? Elles sont plusieurs milliers sur le continent à contribuer au rayonnement de l’économie de leurs pays respectifs. Ces PME et PMI représenteraient environ 95% de l’activité économique sur le continent. Pourront-elles tenir sans le soutien de l’Etat ? Ou seront-elles laissées pour compte en cette période où toutes leurs activités sont en passe de chuter complètement ? 

Plus la pandémie liée au covid-19 perdure, plus le monde des affaires en souffre. Déjà, les experts, conscients de la situation, prédit une récession économique. La Banque africaine de développement (Bad), quant à elle, prévoit ainsi une baisse substantielle du PIB du continent. Selon l’institution financière, le PIB passerait de 3,2 à 1,8 point de croissance, conséquence directe de la pandémie.

Dans l’économie réelle, la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs et des revenus des entreprises sera parmi les premiers effets ressentis. À court terme, comme constaté par Financial Afrik, ce sont les petites et moyennes entreprises qui courent le plus grand risque, faute de fonds suffisants. Or, elles constituent la principale source de revenus pour la plupart des Africains.

80% de startups menacées

Plus de 80% des jeunes entreprises africaines pourraient être paralysées, dans des délais records si des fonds ad hoc ne sont pas mis à leur disposition. L’Ethiopie, le Rwanda, le Zimbabwe ou encore le Maroc, et les autres pays où les startups fonctionnent principalement sur fonds propres, sont particulièrement exposés aux risques.

Parmi les 20 millions d’emplois qui sont menacés en Afrique, la plupart sont des startups. Ces circonstances extraordinaires en appellent à des mesures pour préserver les startups du continent de cette crise économique. Cette action consisterait en une aide destinée à la préservation des emplois en péril, mettant à disposition des startups porteuses d’emplois, des fonds d’urgence pour leur permettre de stabiliser.

Afin de sauver les startups africaines, Il serait souhaitable de mettre en place un programme de fonds de roulement d’urgence, un « Startups Bridge » pour l’Afrique, en soutien aux entreprises locales. Ces mesures vont permettre de préserver les emplois menacés.

Le Nouveau Reporter
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