Celle que tout le Togo pleure depuis hier, était profondément attachée à des valeurs religieuses, morales et spirituelles rares. On est presque tenté de se dire qu’elle a choisi volontiers la date du 16 août, c’est- à- dire, le lendemain de l’Assomption de la Vierge Marie pour faire son dernier “Avé” à la famille, aux proches, aux collègues, etc.
Nakpa Polo, est en effet très connue, très proche et presque membre de plusieurs communautés religieuses catholiques avec lesquelles, elle communie beaucoup et partage des liens de fraternité très forts! Pour tous ceux qui la connaissent, aucun, échange ne se fait avec elle sans une petite invite aux valeurs de prières, de méditation, de tempérance, de justice, d’équité….bref, autant de forces morales qui transparaissent régulièrement dans ses propres habitudes.
Proche de ses principes – qui emportent l’admiration- elle n’a jamais forcé ses collaborateurs à y adhérer. Mais, on ne peut que la suivre. Un exemple palpable: elle était l’une des ministres, quand elle était au Secrétariat d’État chargé des Droits de l’homme, dont l’arrivée au bureau précédait presque toujours celle de ses collaborateurs. Sans forcément réclamer ou reprocher quoi que ce soit à qui que ce soit.
Souvent, elle aimait répondre quand, on lui pose la question par rapport à cette ponctualité religieuse et tatillonne que: ” Je suis de l’école du Général Eyadéma ! Il nous a formé”. Puis, elle glissait en quelques souvenirs mémorables, comme presque tous les anciens proches du président Eyadéma aiment à le faire. L’une de ses réussites, par ailleurs, c’est la transposition de toutes ses valeurs sur le terrain politique, professionnel… surtout dans le très délicat domaine des Droits de l’homme.
Sur ce terrain justement, où elle tombe les armes en mains, (présidente de la Commission Nationale des Droits de l’homme)Nakpa Polo, a fait preuve d’une unanimité saluée sur plusieurs dossiers sensibles, avec des violons qui s’accordaient avec plusieurs organisations des droits de l’homme.
L’histoire retiendra le passage d’une grande dame à la tête de la CNDH, cette haute institution qu’elle se préparait peut-être à céder, dans la mesure où le mandat du bureau qu’elle dirigeait est presqu’arrivé à échéance.
Et voilà, ce que le sort en décide! Vas en paix très chère grand-soeur de grande valeur !
La Rédaction
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