Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Intervention de Patrice Talon sur RFI et France 24: ratage et grattage pointés par ses propres concitoyens

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L’entretien accordé par le chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, le vendredi dernier à RFI et France 24, continue de faire des vagues tristes. Au sein même de la classe politique béninoise, plusieurs voix s’élèvent pour déplorer une posture non présidentielle et une inellégance indigne même d’un “paysan”. À la faveur de la commémoration des 6 ans de la tentative d’enlèvement de sa personne sous le régime Yayi, l’ancien ministre Candide Azannaï a livré son appréciation de cette actualité dans une émission intitulée « L’Eclairage du leader », rapporte Béninwebtv.

Le confrère note que l’homme politique, le président du parti “Restaurer l’Espoir”, l’ancien ministre délégué près du président de la République chargé de la défense nationale, en évoquant le contenu de l’entretien accordé par le président béninois à ces deux médias internationaux, a estimé que le chef de l’Etat n’a pas su se mettre au-dessus de la mêlée.
« Aucun président de République, aucun chef d’Etat ne peut parler comme le président Patrice Talon a parlé (sur RFI et sur France 24, Ndlr)« , a-t-il martelé.

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Selon l’ex-collaborateur du président de la République, comme le relève le confrère, quand on est chef de l’Etat, il y a des niveaux de conscience où il faut se mettre. On se met dans la méta-conscience pour aborder les sujets et les questions, on se fait entourer de conseillers, on s’organise pour ne pas sortir de soi, ce que l’on appelle la tempérance, a-t-il indiqué.

Pour Candide Azannaï, le chef de l’Etat a manqué de maîtrise de soi en abordant plusieurs questions des journalistes. Selon lui, il y a trop d’amalgame dans la manière de parler du président et de l’échappatoire dans sa tentative de répondre aux questions.

Sur les allusions faites par le chef de l’Etat sur des présidents de la sous-région, qui auraient financé l’ancienne ministre Reckya Madougou, Candide Azannaï a préféré donner des conseils à ceux qui aspirent à la fonction de président de la République.

« Lorsque vous serez président, lorsque vous serez gouvernant, lorsque vous aurez des responsabilités, avant de dire n’importe quel propos qui touchent aux pays voisins, à un autre pays, réfléchissez par 7 fois et taisez-vous; ce serait mieux« , a laissé entendre Candide Azannaï.

Selon cet homme politique beninois, le chef de l’Etat risque de mettre en difficulté la diplomatie, précisément la diplomatie dans son aspect local et la diplomatie de voisinage.

Le Nouveau Reporter
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