Le Togo, comme le reste de la planète, célèbre ce mardi 7 décembre la Journée internationale de l’aviation civile organisée par l’IATA.
Selon Gnama Latta, directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), les voyages en avion offrent la liberté de se connecter avec la famille et les amis, de nouer de nouvelles relations, d’explorer de nouveaux pays, de travailler et d’étudier à l’étranger, et bien plus encore.
L’importance du transport aérien
Le transport aérien est important pour l’économie togolaise. L’aéroport international de Lomé est en forte croissance. Une croissance drainée par Asky, la compagnie régionale, basée au Togo et le leadership de son directeur général Gnama Latta, qui a su mettre l’ANIAC à un niveau élevé.
Depuis quelques années déjà, l’espace aérien togolais est de plus en plus attractif et est devenu un véritable carrefour tournant dans la sous-région et sur le plan international.
Cette politique a permis de hisser plus haut ce marché aérien et d’avoir la confiance des autres de l’Afrique. Ceci a concouru à la mise en place du Marché unique du transport aérien (MUTAA) dont 35 pays africains ont adhéré à ce jour, soit 85% du trafic aérien en Afrique.
Il faut le dire, le MUTAA est l’un des projets phare de l’Agenda 2063 de l’UA. Il vise à promouvoir l’intégration économique et à stimuler le commerce à travers le transport aérien.
L’aviation togolaise entre innovation et attractivité
Aujourd’hui plusieurs autorités de l’aviation civile africaine comme européenne sont fascinées par le sérieux qui se fait au Togo. L’Autorité de l’aviation civile égyptienne par exemple veut prendre assise au Togo pour desservir la sous-région. C’est tout comme Ethiopian Airlines, qui depuis des années, l’aéroport de Lomé constitue un point tournant dans sa compagnie aérienne en Afrique.
Ce sérieux du Togo dans la gestion de l’aviation est en autre concrétisé par la Turkish Airlines qui veut desservir Lomé très prochainement parce que le pays renforce son hub sous régional et constitue l’une des plateformes où la connectivité est remarquable. Lomé est aussi desservie par Kenyan Airways, Egypt Air, Arik Air (Nigéria) et Ecair (Congo).
« Il est évident que la nouvelle aérogare suscite un grand intérêt de la part des compagnies qui ne desservent pas encore le Togo. C’est une bonne chose pour l’économie, le tourisme et l’emploi » a déclaré Gnama Latta.
L’aéroport international de Lomé, outre le fait de disposer d’équipements ultra-modernes, est devenu un hub grâce à la présence du transporteur régional Asky et d’Ethiopian Airlines qui assurent des liaisons directes vers New York et le Brésil.
Au Togo, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) créée par la loi N° 2007-007 du 22 janvier 2007 remplacée par la loi n°2016-011 du 07 juin 2016 portant code de l’aviation civile, est l’autorité chargée de l’exécution de la politique de l’État togolais en matière d’aviation civile et, de la coordination et la supervision de l’ensemble des activités aéronautiques civiles en conformité avec les exigences nationales et les normes et recommandations internationales.
Pour atteindre scrupuleusement ses objectifs et missions de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile, l’ANAC s’est doté des moyens matériels, financiers et humains adéquats. L’ANAC est régie par le code de l’aviation civile et a mis en place des règlements et des procédures sur lesquels se font le travail au quotidien. L’ANAC a mis en place des politiques pour la gestion de la sécurité, sûreté, qualité et formation.
