Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

L’archipel des Bijagos : “la terre promise” où bat encore le cœur de l’Afrique originelle

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Si “votre cœur bat plus fort” avec Novelas, “là où bat encore le cœur de l’Afrique originelle” se trouve à l’archipel des Bijagos. Il suffit d’imaginer le vent léger et frais caresser de revers vos oreilles qui n’entendent que les mélodies des rossignols, et vous vous retrouverez à l’archipel des Bijagos. L’archipel des Bijagos est un groupe de 88 îles et îlots bordés de mangroves et de palmiers, répartis sur 2500 km² d’Atlantique au large de la côte de Guinée-Bissau.

Luc Hoffmann a découvert l’archipel des Bijagos à la fin des années 1990, au moment où il prenait conscience de l’importance d’une approche écorégionale pour la conservation dans la région d’Afrique de l’Ouest.

Situé à l’écart du monde, l’archipel des Bijagos est habité par l’ethnie Bijago dont les traditions animistes régissent toujours la vie sociale. Classé par l’UNESCO réserve de biosphère en 1996 et zone humide côtière d’importance internationale en 2014, l’archipel offre une biodiversité exceptionnelle et une expérience inoubliable pour ceux qui veulent retrouver le sentiment d’une vraie découverte, là où bat encore le coeur de l’Afrique originelle.

Lieu magique et sauvage, sa riche flore et faune inclut plusieurs espèces de singes, des gazelles, des crocodiles, des dauphins, des lamantins, des tortues, des oiseaux migrateurs et un troupeau rare d’hippopotames qui fréquentent la mer.

Sur l’archipel des Bijagos on peut y effectuer les balades à pied et en bateau dans les bras de mer, bordés de mangroves; des lodges très agréables et authentiques ; l’observation d’une riche avifaune (hérons cendrés, tisserins, dendrocygnes) ; l’abondance de la faune (oiseaux, hippopotames, singes) et la ponte des tortues ; la culture préservée de l’ethnie Bijago ; la rencontre avec les Bijagos dans les villages.

Du fait que 20 îles seulement soient peuplées toute l’année, les mangroves, les forêts, les savanes et les bancs de sable sont relativement intacts. Et les canaux étroits en font un refuge unique pour la vie sauvage, loin des navires de pêche commerciale.

Aujourd’hui, la fondation MAVA soutient un réseau d’aires protégées dans les îles, créé en 2004 et géré par les habitants locaux et l’Institut de la biodiversité et des aires protégées (IBAP).

Une initiative pour distinguer les îles sur la Liste du Patrimoine mondial est en cours, mais de nombreux défis sont encore à relever. L’intensification de la pêche et du tourisme et l’exploitation pétrolière menacent les populations et la nature.

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Le Nouveau Reporter
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