Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Le commerce mondial reste résilient malgré le conflit russo-ukrainien (OMC)

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Le commerce mondial est resté résilient et s’est mieux comporté que les prévisions pessimistes pour 2022, les économies fortement touchées par le conflit russo-ukrainien ayant trouvé d’autres sources d’approvisionnement, a déclaré l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans une note d’information publiée jeudi.

   Selon la note d’information, la croissance du commerce en 2022 était supérieure aux prévisions de l’OMC de 3 % en avril dernier et nettement supérieure à ses estimations pour des scénarios plus pessimistes pour l’année.

   Pour les perspectives à plus long terme, de nouvelles simulations de l’OMC montrent l’importance de renforcer le système commercial multilatéral, les pays les moins avancés étant susceptibles d’être les plus durement touchés si la coopération internationale s’effondrerait.

   Le commerce mondial “a bien résisté” face au conflit russo-ukrainien, a indiqué l’économiste en chef de l’OMC, Ralph Ossa.

   “Malgré la dévastation, nous avons vu un an plus tard, les flux commerciaux sont restés ouverts”, a-t-il déclaré, ajoutant que le commerce mondial n’avait pas connu les pires prévisions prévues au début de la crise.

   “La forte hausse des prix des denrées alimentaires et les pénuries d’approvisionnement ne se sont pas concrétisées grâce à l’ouverture du système commercial multilatéral et à la coopération à laquelle les gouvernements se sont engagés à l’OMC”, a-t-il indiqué.

   Les partenaires commerciaux ont trouvé des sources alternatives pour combler les lacunes de la plupart des produits touchés par le conflit, tels que le blé, le maïs, les produits à base de tournesol, les engrais, les carburants et le palladium, un minerai de terre rare utilisé dans les convertisseurs catalytiques pour les voitures, indique la note.

   Les prix des biens fortement touchés par la crise ont moins augmenté que prévu au début du conflit. Parmi les produits les plus touchés par le conflit, les prix ont augmenté entre 4,4 % (palladium) et 24,2 % (maïs). Si ces hausses de prix sont substantielles, elles sont nettement inférieures aux prévisions les plus sombres.

   La note indique en outre que, alors que les exportations ukrainiennes se sont effondrées de 30 % en valeur en 2022, de nombreuses économies africaines ajustent leurs modèles d’approvisionnement. L’Ethiopie, qui dépendait de l’Ukraine et de la Russie pour 45 % de ses importations de blé, a augmenté ses achats auprès d’autres producteurs comme les Etats-Unis et l’Argentine, ajoute la note.  Fin

Xinhua

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