Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Le ministère camerounais de la Défense « décline sa responsabilité pour les forfaits des 05 hommes » arrêtés au Togo

Date:

La Division de la communication du ministère camerounais de la Défense s’est exprimé, samedi 30 mai 2020, à propos de « la vidéo virale d’un reportage commis par une chaîne de télévision togolaise, traitant d’une opération de la police judiciaire de ce pays ayant permis l’arrestation de cinq (05) ressortissants camerounais, soupçonnés de possession illégale d’armes et de tentative de vol à main armée ».

Le ministère est d’abord revenu sur les faits ayant conduit à l’arrestation de ces hommes : « Interpellés le mercredi 20 mai 2020, les 05 présumés braqueurs, à savoir Ntanga Mogo Clément Didier alias “Tony”, 32 ans, le cerveau de la bande, Amadjoba Aboubakar dit “Ibrahim” 31 ans, Kameni Kevin, 23 ans, ainsi que les Sergents Oumarou Abdou Fadil, 32 ans, et Ewoundjo Elle Serges Hubert alias “Tokyo”, 31 ans, auraient essayé, en se servant d’une arme à feu, d’arracher un véhicule de grosse cylindrée à bord duquel se trouvait un homme d’affaire togolais, en vue de satisfaire une obscure commande ».

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De fait, « des premières investigations menées par les services compétents du ministère de la Défense, il ressort que les trois (03) militaires en indélicatesse notoire avec le Service et présumés avoir contribué ou directement participé aux actes incriminés, sont déjà clairement identifiés, à savoir :

le soldat de 1ère classe Essimbi Francis. Ce dernier avait été mis à la disposition de la Brigade de gendarmerie territoriale de Melen à Yaoundé, le 06 mars 2020, pour perte d’un important matériel, 01 pistolet automatique, et fait l’objet d’un procès-verbal de flagrance avant d’être placé en détention provisoire par le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire de Yaoundé à la prison militaire de Yaoundé, pour violation de consignes et dissipation d’effets militaires ;

le sergent Oumarou Abou Fadil, déclaré déserteur depuis le 23 mars 2020, pour avoir, sans autorisation ni relève, quitté son poste de garde à l’Imprimerie nationale, emportant avec lui son paquetage, sans arme ni munitions ;

le second-maître Ewoundjo Elle Serges Hubert, précédemment en service à la Marine nationale. La procédure de désertion enclenchée en son temps à son encontre suit son cours. Par ailleurs, les investigations ont permis d’établir que le présumé chef de gang, le nommé Ntanga Mogo Clément Didier alias “Tony”, né le 19 septembre 1988 à Yaoundé, serait un dangereux repris de justice, multirécidiviste, plusieurs fois condamné à des peines de prison ferme ;

Eu égard à tout ceci, il convient de préciser, « pour ce qui est des militaires, que les procédures réglementaires, disciplinaires, et administratives prévues par les textes en vigueur dans les Forces de défense ont toutes été enclenchées dans les délais prescrits. Les enquêtes sécuritaire et judiciaire, du reste déjà ouvertes et conduites par la Division de la sécurité militaire et la Légion de gendarmerie du Centre, permettront de préciser tous les contours de ces graves agissements. Le Ministère de la Défense décline sa responsabilité pour les forfaits de ces hommes en rupture des liens organiques avec lui et complètement détachables du Service ».

Le Nouveau Reporter
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