La promotion du port de masques comme moyen pouvant ralentir la propagation de la Covid-19 a conduit à une augmentation extraordinaire de la production de masques jetables dans le monde. Mais chose alarmante, la gestion après utilisation des masques devient une autre équation aussi coriace que la maladie. Beaucoup de ces masques jonchent les rues et polluent l’environnement.
Pour stopper cette propagation insalubre de masques, l’association Ecojogging, une initiative du jeune togolais, Felix Tagba, qui depuis longtemps, fait de la protection de l’environnement son cheval de bataille, s’engage.
Pour ce faire, il lance une sensibilisation en ligne dénommée « Beat Mask Pollution », qui est un appel à la communauté, qui vise à « lutter contre la pollution de notre environnement et à contribuer à la réduction des masques jetables qui peuvent vivre jusqu’à 400 ans dans la nature avant de se dégrader ».
#BeatMaskPollution #JMEcojogging #Benin #Wasexo pic.twitter.com/PvcNuSQnm6
— EcoJogging (@EcoJogging) July 13, 2020
Depuis son lancement plusieurs jeunes dans plusieurs pays ont relayé l’information à travers de petites vidéos publiées sur la toile.
La campagne a eu un véritable succès. Pour en savoir plus sur les dangers des masques jetés dans les rues, l’initiateur, Felix Tagba a été reçu par Thierry Kaoré dans le Journal Télévisée de Voice of America.
« Dans la vidéo de quelques minutes on invite les gens à ne pas déposer les masques dans les rues… » a-t-il précisé
Pour Felix Tagba « ces caches nez déposés dans les rues, si personne ne les ramasse, si personne, ne les dépose dans les poubelles, ils vont devenir des particules. Ils peuvent aller dans les mers et revenir dans nos plats quand les poissons vont les avaler ».
Cette initiative est lancée, rappelle Felix, lors de la journée mondiale d’Ecojogging célébrée chaque dernier samedi du mois de Juin, pour réduire les conséquences néfastes liées à ce problème. Pour lui il est évident que les jeunes ou les populations arrivent à connaitre les dangers liés à la dégradation de l’environnement.
Cette initiative, il faut le dire, a vu la participation de plusieurs jeunes de par le monde à l’instar des jeunes au Bénin, en Egypte, au Mali, le Togo. Mais le président de cette association Ecojogging ne désarme pas. Il précise que les campagnes continuent jusqu’à la fin de la pandémie de coronavirus. Et invite les jeunes de par le monde à se joindre au mouvement Ecojogging à intensifier la sensibilisation comme le font l’équipe d’Ecojogging du Bénin qui va dans les lieux publics et surtout dans les marchés pour les sensibilisations.
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