Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Protection de la biodiversité : comment montrer que nous faisons partie de la solution ?

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La Journée internationale de la diversité biologique est célébrée cette année sous le thème : « nous faisons partie de la solution ». Afrique Eco 2100, l’Association des jeunes engagés contre les changements climatiques (AJECC), et le Lobby des citoyens pour le climat (LCC-Togo), ont organisé un dialogue à l’endroit des jeunes francophones à l’Institut Confucius de l’Université de Lomé. La rencontre portait sur le thème : « climat et biodiversité : les jeunes francophones face à leur responsabilité ».

Comme le relevait Edem Dadzie, président d’Afrique Eco 2100 dans son discours de circonstance, « les célébrations, les interpellations, les déclarations, les plaintes, les appels à l’action, les discours, les avertissements, les rapports etc… se succèdent. Cela n’empêche toutefois pas la population des éléphants d’Afrique de diminuer drastiquement. Si ce ne sont pas les braconniers qui les abattent, c’est à des morts mystérieuses et en groupe que l’on assiste. Le Pangolin ne cesse de subir la rage des carnassiers humains. Il a fallu que l’on en fasse un lien avec le coronavirus pour que certains commencent à s’en méfier, au grand bonheur du mammifère. Mais la hache de guerre n’aura été enterré que pendant une courte durée ».

« Même si les scientifiques ne font pas un lien évident entre la consommation de cette viande et la crise sanitaire actuelle, une chose est évidente : la perte de biodiversité est et sera responsable de plusieurs problèmes de santé. Nous abordons bientôt la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. C’est le moment ou jamais de sauver l’humanité du désastre qui la guette », a-t-il poursuivi.

Comment les jeunes notamment francophones peuvent-ils montrer qu’ils font partie de la solution ? s’inspirant du thème de l’année, le président d’Afrique Eco 2100 a lancé à l’endroit des participants : « Oui, c’est à nous de dessiner le destin de la planète. Il revient à chaque individu de la planète de participer activement à protéger la biodiversité. La biodiversité tant terrestre que marine ont besoin de plus d’attention de notre part. Notre existence en dépend ».

Dans son exposé, le président d’AJECC, Germain Assih, a pour sa part, expliqué aux jeunes, pourquoi ils devraient s’engager en faveur de la biodiversité et du climat.

Dans leurs interventions, les participants ont exprimé des préoccupations portant sur plusieurs points : Quelles actions préconiser pour lutter contre les changements climatiques ? Quelles espèces de plantes privilégier en matière de reboisement ? l’épineuse question de la gestion des masques de protection dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, comment sensibiliser les populations et surtout où trouver du soutien ? Quels résultats a-t-on déjà obtenu au niveau de la Convention sur la diversité biologique ? La spécialisation des jeunes, notamment des journalistes, faut-il fermer les grandes industries émettrices de gaz à effet de serre ? Les obstacles à l’engagement des jeunes (découragement, manque de moyens financiers, moqueries etc…).

Cet article est rédigé en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec

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Le Nouveau Reporter
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