Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Quand le café va, le tourisme durable va !

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A Addis-Abeba, en Ethiopie, un échange a eu lieu entre le Secrétaire exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), Antonio Pedro et Enselme Gouthon, en sa double qualité de président de l’ACRAM et de Vice-président du Conseil de l’Organisation Internationale du Café.

L’avenir du café en Afrique était au centre des discussions entre les deux hommes. Car, leur conviction est que le café est une voie vers la croissance économique et le tourisme durable.

La CEA reconnaît la nécessité d’une collaboration avec diverses entités pour créer un changement positif dans l’industrie du café. Les principaux points de cet échange ont alors traité de la stabilité macroéconomique, l’industrialisation durable, l’action climatique, les transitions énergétiques et le rôle du café dans la promotion du tourisme et des expériences culturelles.

Selon eux, le premier pilier pour l’avenir du café en Afrique réside dans la réalisation de la stabilité macroéconomique et le maintien du financement. Ils ont relevé que les conditions économiques stables offrent un environnement propice à la prospérité de l’industrie du café.

En outre, une industrialisation et un commerce durables sont essentiels à la croissance économique et à la création d’emplois. Les nations africaines, comme la Guinée équatoriale, souhaitent revitaliser leur filière café en recherchant des partenariats avec des pays comme le Costa Rica, réputés pour leur expertise dans les cafés spécialisés.

Le climat, un adjuvant pour le café

En effet les conditions climatiques jouent un rôle important dans la production de cafés spécialisés, ce qui entraîne des prix plus élevés. En engageant des conversations stratégiques avec les principaux producteurs de café comme le Brésil, les nations africaines peuvent explorer les moyens de contrôler efficacement l’approvisionnement en cafés spécialisés. Ces conversations devraient viser à maintenir des prix raisonnables tout en évitant la création de cartels. En outre, le partage des connaissances et l’échange d’expériences entre les pays producteurs de café, comme El Salvador et le Costa Rica, peuvent aider les pays africains à optimiser leur industrie du café, en particulier dans les petites villes aux ressources limitées.

Pour soutenir l’industrie du café en Afrique, il est essentiel d’avoir accès à des renseignements stratégiques et à des informations sur l’engagement mondial.

Ainsi outre la croissance économique, le café peut jouer un rôle important dans la promotion du tourisme en Afrique. La diversité des paysages et la beauté naturelle du continent offrent un immense potentiel de développement touristique.

Cependant, l’un des défis auxquels le secteur du tourisme est confronté est l’expérience touristique limitée au-delà des attractions basées sur la nature. Pour surmonter cela, les nations africaines doivent se concentrer sur le développement d’un marché touristique robuste pour les Africains eux-mêmes.

Le Nouveau Reporter
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