Le Togo est devenu une cible des groupes terroristes qui œuvrent dans la sous-région et surtout dans le Sahel. Et il faut reconnaitre que la menace peut venir de partout, pas seulement du Burkina Faso, comme on a pu le constater il y a quelques semaines. Du côté ghanéen, il y a eu une récente alerte.
Dans un communiqué récemment rendu public par le ministère ghanéen de la Défense, des hommes armés et cagoulés auraient été repérés non loin de la frontière avec le Togo. « Les renseignements recueillis indiquent un mouvement suspect d’un groupe de personnes le long d’une zone montagneuse qui borde le district de Bunkpurugu/Nankpanduri dans la région du Nord-Est et le district de Garu dans la région du Haut-Est. Le groupe aurait été aperçu à bord de motos vêtues de vêtements cachant leur visage et se dirigeant vers la région montagneuse du district de Garu », affirment les autorités ghanéennes.
Cela rappelle étrangement, les caractéristiques des hommes qui ont opéré à Kpékpakandi il y a quelques semaines. Ces derniers étaient aussi à moto selon les autorités sécuritaires. La vigilance doit être à son maximum, puisque ces bandits peuvent essayer de surprendre notre pays n’importe où ils pourraient constater une brèche. La collaboration entre nos Etats doit aussi s’intensifier. Il y a quelques jours, le ministre de la Sécurité du Ghana, Albert Kan-Dapa était à Lomé chez son homologue, le général de brigade Damehame Yark.
Il était venu pour apporter son soutien à notre pays à la suite de l’attaque de Kpékpakandi. Toutefois, c’est le lieu aussi de dire que nos deux pays continuent de maintenir des bonnes relations. Et cela doit aider à lutter contre le terrorisme.
