Pour finir en beauté la célébration au Togo, de la journée internationale des droits des femmes, une rencontre des lycéennes du Grand Lomé, s’est tenue ce 31 mars 2022 à l’Université de Lomé. Ladite rencontre a été organisée par le ministère du Développement à la base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, en collaboration avec le ministère chargé de la promotion de la femme et l’UNFPA.
Au cours de cette rencontre co-présidée par les ministres Myriam Dossou-D’Almeida, Dodzi Kokoroko et Adjovi Lonlongno Apedo Anakoma, deux panels, l’un constitué de personnalités publiques féminines et l’autre de personnalités publiques masculines ont édifié plus de 200 élèves majoritairement composés de filles, sur « l’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable », thème général de l’édition 2022 de la journée internationale des droits des femmes.
Cette rencontre a permis de « réveiller » les jeunes scolaires afin qu’ils s’intéressent et se mobilisent pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la société. Il s’est agi de susciter la reflexion des jeunes sur la question du genre à travers le partage des expériences de diverses personnalités, sensibiliser et impliquer les jeunes filles des lycées du grand Lomé sur les opportunités de leur participation aux actions en faveur de l’égalité; Comprendre les freins et difficultés rencontrées en milieu scolaire, impliquer les jeunes hommes dans la lutte pour l’autonomisation de la femme.
« Le Togo a connu beaucoup d’évolution et sans complexe, le pays cité parmi veux qui ont fait des progrès. Au Togo, avec le code foncier, la femme peut avoir droit à la terre et cela n’est pas acquis dans tous les pays… Toutes les avancées n’auront pas été possibles sans une volonté politique et une diversité politique… Ce qu’il faut aux jeunes filles, c’est la confiance en soi, rester sur l’objectif de terminer les études » a fait observer la représentante résidente de Plan Togo, Awa Faly Ba.
Pour le ministre de l’Economie maritime, Edem Kokou Tengué, « Déjà, les jeunes doivent apprendre à pouvoir se faire respecter. Si le tiers du gouvernement togolais est une femme et que beaucoup de femmes sont à de grand poste aujourd’hui, la voie est toute tracée pour vous jeunes filles pour pouvoir vous définir et de saisir les opportunités », a dit le ministre en conseillant aux jeunes « Vous devez savoir qui vous voulez être, à qui vous voulez ressembler. Comment voulez-vous qu’on se souvienne de vous quand ».
« Aujourd’hui on ne peut pas parler du Togo sans se référer aux Nana Benz qui ont été au cœur l’économie nationale togolaise. Les jeunes filles doivent s’inspirer d’elles et relever le défi », a encouragé Kamal Adjayi, maire de la commune golfe 3.
Une séance d’échange à également meublé la rencontre. A la question d’un élève de savoir pourquoi face à compétence égale, on privilégie la femme au détriment de l’homme ? « Il est constaté aujourd’hui que les femmes sont un peu en retard à cause de beaucoup de handicaps socioculturels. Si malgré tout cette barrière, la femme arrive à égaler l’homme, il est normal de privilégier la femme pour que son évolution serve d’exemple et encourage les autres femmes. Loin de discriminer l’homme, c’est pour que l’homme donne le meilleur de lui même et que la femme se surpasse », a répondu la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation, Adjovi Lonlongno Apedo Anakoma qui a salué la vision du chef de l’État dans la promotion de la gent féminine au Togo.
La rencontre a pris fin sur dix engagements de bonne conduite, pris par les jeunes élèves pour un avenir meilleur.
