Les membres de la Commission inter ministérielle en charge de la mise en oeuvre du rapport de l’Examen périodique universel (EPU), cycle 3, sont atelier depuis hier 19 octobre. La rencontre qui s’achève ce 20 octobre permet à la commission de faire le tour d’horizon des recommandations reçues, les actions qui doivent être prises et définir des indicateurs de résultats pour pourvoir suivre la mise en œuvre des recommandations.
L’objectif est de former les membres de la Commission sur les techniques à suivre pour la mise en œuvre des recommandations issues du 3ème cycle l’EPU auquel le Togo a participé en Janvier 2022 devant le Conseil des droits de l’homme à Genève.
Selon la directrice exécutive de l’UPR info Mona M’Bikay, en charge de la formation, la rencontre répond à une demande faite par le gouvernement en vue du renforcement de capacité de la commission inter ministérielle et un appui qui a été proposé par le haut-commissariat des Nations Unis au droit de l’homme pour soutenir la commission à élaborer un plan de suivi de la mise en oeuvre des recommandations.
Les recommandations concernent entre autres, le mariage des enfants, les violences domestiques, les droits du travail, les entreprises et les droits de l’homme, les droits civils et politiques ainsi que les questions de torture.
La commission inter ministérielle est un organe technique d’appui au gouvernement en matière d’élaboration et de suivi des recommandations sur les droits de l’homme.
Le Togo a accepté 182 recommandations sur les 224 formulées à l’issue de son grand oral en janvier dernier. Sur les 42 recommandations préalablement notées, le gouvernement, à travers son porte-parole, Christian Trimua avait indiqué que: « certaines ne sont en adéquation ni avec le droit constitutionnel et les principaux fondamentaux de la République togolaise, ni avec les mœurs et valeurs de la société togolaise », a souligné M. Trimua.
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