Du haut de ses 35 ans, la société aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT) se porte à merveille et veut capitaliser ses acquis: entre autres, son statut de hub ouest-africain depuis le lancement de la compagnie Asky en 2010 et l’utilisation de la plateforme par Ethiopian Airlines pour ses vols vers l’Amérique du Nord.
Heureusement, le LFW (code IATA de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé), a renoué avec son trafic d’avant pandémie, selon les propos du Colonel Gnama Latta, le Directeur général de la SALT, au micro de nos confrères de “Republicoftogo”. Le trafic a connu une hausse significative à partir d’avril 2020 avec l’acheminement des équipements destinés à la lutte anti-Covid dans les pays de la région. Avec cette performance, l’aéroport de Lomé peut véritablement se tourner vers sa modernisation.
Selon la déclaration de Gnama Latta, Directeur Général de SALT et de l’Agence nationale de l’aviation civile, “Nous sommes aujourd’hui un leader incontournable. Ce résultat est le fruit de l’engagement des plus hautes autorités”.
Une performance qui dope aussi les ardeurs de l’aéroport de Lomé qui souhaite en effet également renforcer l’activité cargo.
Aussi, la SALT espère faire aboutir son projet de construction d’hôtel sur le site de l’aéroport pour les passagers en transit et attend l’arrivée de nouvelles compagnies étrangères.
