Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Tribune : la guerre nait dans le coeur des êtres humains

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La situation tendue entre la Russie et l’Ukraine est devenue une préoccupation mondiale et qui questionne sur plusieurs plans l’humanité et “ses avancées”. Les inquiétudes actuelles, pour fondées qu’elles sont ont délogé les certitudes. Ces réalités ne laissent pas indifférents les artistes, écrivain(e)s, sportifs, et autres leaders d’opinion. C’est pourquoi, il nous a semblé juste et opportun à la rédaction de Le Nouveau Reporter d’ouvrir nos pages afin qu’ils mettent leur art au service du positif pour que jamais, le monde ne vive une troisième guerre mondiale, au regard de la situation Ukraine et les positions qui se braquent malheureusement. L’écrivaine togolaise, Gretah Waklatsi, a bien voulu ouvrir le bal des idées que nous appelons de tous les coins du monde, dans cette tribune qui suit.

Comme un éternel recommencement, la guerre en Ukraine, qui ne doit pas faire oublier les autres conflits armés dans le monde en 2022, nous permet de constater, qu’en temps de paix, il faut lutter pour la paix afin qu’elle perdure. Il ne s’agit jamais d’un acquis définitif.

La guerre reste, quoi qu’il en soit, un non respect de la valeur sacrée de la vie. Quel être humain a le droit de décider du sort de son propre peuple en son nom et du sort des habitants d’un autre pays ? Parmi les victimes, il y aura toujours des innocents n’ayant pas décidé de mourrir pour une cause qui les dépasse.

Actuellement, en plus des civils ukrainiens tués ou blessés par l’armée russe, des populations civiles sont prises au piège de cette situation aux multiples causes. En particulier, des étudiants africains, mais aussi des indiens et des arabes. Selon les communautés, ces ressortissants sont plus ou moins bien pris en charge par leur pays d’origine.

Certains de ces pays ont organisés des rapatriements, mais il ne s’agit pas là d’une généralité. De fait, des jeunes étrangers essaient tant bien que mal de fuir l’Ukraine pour les pays limitrophes.

Les médias, tout autant que les ressortissants font part d’actes de racisme et de discrimination à leur égard. Comme si cela ne suffisait pas, à la guerre des pays, se greffe la guerre des individus. Les opprimés oppriment donc d’autres opprimės. Cette situation doit être prise au sérieux par les autorités de chacune des communautés des personnes concernées afin de les protéger.

Comment peut-on en arriver à une telle situation ? La réponse est simple et explicitée depuis longtemps dans l’Acte constitutif de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour l’éducation, la science et la culture :

« Les Guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ».

En effet, bien que les guerres dépassent le niveau individuel, elles ont bien trouvé leur origine dans l’esprit de certains dirigeants. Dans quelle mesure des peuples soutiennent-ils un pays belligérant ou un pays agressée ? Quel est le niveau de manipulation des opinions dans les deux cas ? Et pour quel objectif final ? La mort d’enfants, de mères et de pères ?

Que pouvons-nous faire en tant qu’individus ? Le poète Edward Young nous donne une piste: « La paix et la dignité naissent à l’instant où l’ambition et l’arrogance meurent. »

À notre propre niveau, essayons de répandre l’amour et la paix. Que ce soit au niveau de notre famille, notre communauté, notre « église », notre environnement.. Développons une conscience planétaire qui vise à protéger la vie, valeur ultime sur cette terre. Si l’humanité s’éveille à ce principe, plutôt que de stigmatiser telle ou telle communauté pour sa couleur ou son origine, alors, nous pouvons espérer que les guerres cessent.

Grétah WAKLATSI

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Le Nouveau Reporter
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