Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Un ouf de soulagement des habitants d’Apédokoé-Gbomamé après le démantèlement d’un ghetto

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Une opération de démantèlement d’un Ghetto sis à Apédokoé-Gbomamé, localité située dans la commune Golfe-7, au nord-ouest de Lomé a été menée par des éléments de la brigade territoriale d’Adidogomé Sagbado. C’était une descente inopinée sur les lieux à la suite de plaintes et renseignements fournis par des habitants du milieu.

Selon “Afreepress”, cette descente est survenue consécutivement à la plainte des riverains qui estiment être en danger à cause des agissements de gangs de criminels organisés.

« La situation est devenue alarmante. Ce réseau de grands bandits composé de jeunes filles et de jeunes garçons âgés de 14 à 25 ans, est devenu un véritable casse-tête chinois dans notre localité. Ils se livrent à la consommation abusive de drogue et couchent anarchiquement avec les petites filles du milieu. Ils sont aussi spécialisés dans le vol, les braquages, etc. Ce sont des jeunes du milieu qui ont créé le ghetto et invitent souvent leurs camarades bandits des quartiers environnants pour commettre des forfaits ici. Quand j’ai été informé et après mes enquêtes, je me suis rendu dans la zone pour interpeller les membres du réseau qui sont des natifs de notre localité et leur demander de changer de comportement. Ce qu’ils n’ont pas aimé. Ils ont aussitôt dépêché une équipe armée de gourdins et de coupe-coupes pour tenter de saccager ma maison en mon absence. J’ai été assez rapidement alerté par mes voisins. C’est ainsi, que j’ai informé la gendarmerie de Sagbado et une équipe de gendarmes a été envoyée dans le quartier pour démanteler le réseau », a confié le président du Comité de développement du village (CVD) d’Apédokoé Gbomamé.

L’opération a été soldée par l’arrestation de trois membres du gang et la saisie d’une baguette de cannabis. « La drogue se trouvait dans les poches d’un des jeunes interpellés. C’est quand il a été arrêté que les gendarmes ont trouvé ça sur lui. Les autres membres ont fui à l’arrivée des soldats. L’un des garçons du groupe est marié à trois femmes, alors que lui-même n’a que 14 ans. Ce sont des gangs très dangereux. Ce qui est plus cruel, c’est qu’ils violent les petites filles », a révélé le président du CVD.

« Nous avons mis sur place des équipes d’alerte qui sont munies de sifflets. S’ils suspectent un cas de vol ou de viol ou de consommation de la drogue dans un coin du milieu, ils vont siffler pour alerter les autres. Cela va permettre à ce que les réseaux soient plus identifiés et confiés aux forces de l’ordre et de sécurité. En dehors de ça, nous travaillons pour électrifier davantage les coins et recoins du quartier. Dans cette optique, nous lançons un appel à nos autorités de nous venir en aide en renforçant les équipes de patrouilles dans le quartier », a plaidé le patron du CVD.

Le Nouveau Reporter
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