Très souvent les citoyens déplorent la lenteur dans l’application des textes juridiques destinés à punir les auteurs de ces actes et la non dénonciation des présumés violeurs sexuels par les parents des victimes et les victimes elles-mêmes. D’où la nécessité de former des citoyens à s’engager dans la lutte contre les violences sexuelles faites aux filles et aux jeunes femmes.
C’est dans cet esprit que s’engage l’ONG Plan International-Togo, en initiant fin janvier 2020 à Sokodé, une rencontre qui a rassemblé les Organisations de la société civile (OSC) et des leaders communautaires des régions des Plateaux et Centrale. Ces derniers ont pu ajouter un plus à leurs capacités à lutter contre les violences sexuelles, la participation des enfants et jeunes et se sont familiarisés avec les notions du genre transformateur et inclusion, l’engagement citoyen et la redevabilité sociale.
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Les représentants des OSC et des leaders communautaires ont reçu, au cours de la formation, des connaissances pour accompagner les associations des filles dans leur initiative de plaidoyer et d’influence.
Des causes et conséquences des violences sexuelles faites aux filles et jeunes femmes à l’importance de la protection juridique des victimes de violence sexuelle et de leur prise en charge psychologique et sociale, en passant par, les normes et les croyances qui favorisent les violences sexuelles, sans oublier, les alternatives pour éradiquer ce fléau. Les participants ont tout simplement été comblés.
L’atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Autonomisation des filles et jeunes femmes pour l’engagement citoyen : « Girls Lead ». Il vise à amener les filles, les jeunes femmes et les handicapées des différents mouvements et associations à prendre des initiatives d’engagement citoyen, politique et social pour lutter contre les violences sexuelles.
