Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

3e cycle de l’EPU: le rapport national du Togo adopté à l’unanimité par le Conseil

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Le 30 juin 2022, le Togo a soumis son rapport au Conseil des droits de l’Homme à Genève en Suisse, au titre du 3e cycle de l’Examen périodique universel (EPU). Le document fut adopté à l’unanimité par les membres.

La délégation togolaise était conduite par le ministre des Droits de l’Homme, Christian Trimua. Il avait à ses côtés, Yackoley K. Johnson, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Togo auprès de l’office des Nations unies. Le ministre Trimua a remercié tous les membres du Conseil des droits de l’homme pour « le travail remarquable accompli en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’homme dans le monde ».

Il a présenté les reconnaissances du gouvernement togolais aux membres de la Troïka que sont l’Erythrée, les Emirats arabes unis et l’Ukraine ainsi qu’au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, notamment le secrétariat de l’EPU pour le temps et les efforts qu’ils ont consentis dans le processus de l’élaboration du rapport final du Togo.

Monsieur Trimua a également salué le rôle crucial des organisations de la société civile (OSC) et de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). « Toutes les recommandations ont été minutieusement étudiées, dans une démarche inclusive, avec toutes les parties prenantes. Suite aux concertations nationales, le Togo a décidé d’accepter 182 recommandations et d’en noter 42. Certaines de ces recommandations ne sont en adéquation ni avec le droit constitutionnel et les principaux fondamentaux de la République togolaise, ni avec les mœurs et valeurs de la société togolaise », a déclaré Christian Trimua.

En ce qui concerne les recommandations relatives à la ratification de certains instruments internationaux relatifs aux droits de l’Homme comme la ratification du Protocole facultatif à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le ministre Trimua a rassuré le Conseil que des réflexions restent ouvertes et certaines mesures préalables ont été initiées.

Il a conclu son propos par la promesse du gouvernement à œuvrer à la promotion et à la protection des droits de l’Homme malgré la conjoncture internationale et sous-régionale défavorable. Il faut préciser que certaines ONG sont revenues sur la question de la torture, de la détention arbitraire et sur les nouvelles dispositions supposées réprimer la liberté d’expression et de manifestations pacifiques.

Le Nouveau Reporter
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