Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Sécurité aéroportuaire : vers une harmonisation des procédures manuelles au sein des Etats de l’ASECNA

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La cohérence dans la lutte contre les incendies et la gestion des opérations de sauvetage par les Etats est une préoccupation de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Pour rendre plus efficace la sécurité aéroportuaire, une réunion sur la revue des activités opérationnelles SLI s’est ouverte, ce lundi 22 avril à Lomé.

Représentant le ministre des Transports routiers, aériens et ferroviaires, le  directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) du Togo, le lieutenant-Colonel Idrissou Ahabou a ouvert les travaux. Pendant 5 jours, 45 participants venant de 17 États approfondissent leurs réflexions sur l’harmonisation des activités opérationnelles sur le site aéroportuaire.

Le pompier d’aérodrome assure le sauvetage et la lutte contre l’incendie des aéronefs sur les zones d’aérodromes et voisines telles que définies par la réglementation en vigueur. Pour le représentant du directeur général de l’ASECNA, Sumsa Komla Amewokpo, cette réunion est donc justifiée par le rôle primordial que jouent les pompiers. «Consciente de la mission des pompiers d’aérodrome souvent complexe et variée, allant de la lutte contre les incendies à la gestion des situations d’urgence en passant par les opérations de sauvetage il est donc crucial que nous fournissons à nos équipes les ressources, la formation et le soutien nécessaires pour qu’elles puissent remplir leur mission avec succès», a-t-il indiqué.

Pour ce faire, les participants vont examiner notamment le canevas et les contenus sur le manuel d’exploitation, le plan d’intervention sectoriel, le plan de formation sur site et le manuel du test. Pour rendre les échanges plus productifs, différents groupes de travail ont été constitués. Chaque groupe va travailler sur les thématiques et modules dans le but d’améliorer, d’harmoniser, de valider les procédures opérationnelles permettant à l’ASECNA d’atteindre les objectifs fixés par les Etats membres. Cette démarche permettra une meilleure harmonisation des procédures manuelles dans chaque Etat.  

Les travaux prendront fin ce vendredi avec l’élaboration de la synthèse des conclusions, ainsi que la présentation et l’adoption du rapport final.

Regroupant 18 États membres, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) est un établissement public doté de la personnalité morale et jouissant de l’autonomie financière. Elle est la plus ancienne institution de coopération et d’intégration africaine et malgache.

Lire aussi : Sécurité aérienne en Afrique : le Togo, un modèle, occupe la 2 ème place

Le Nouveau Reporter
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