Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Droits des femmes : le SYNPHOT a rassemblé plus de 400 femmes autour de la lutte contre le harcèlement sexuel et les violences

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Dans le cadre de la célébration du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT), a organisé une journée de réflexion sur le harcèlement sexuel, tenue le vendredi 11 mars 2022 au grand marché de Cacaveli.

Le SYNPHOT a initié journée de réflexion sur le thème « Lutte contre le harcèlement sexuel et violence faite aux femmes en milieu hospitalo-universitaire », en présence de plus de 400 femmes du domaine de la santé. Le harcèlement sexuel et la violence faite aux femmes en milieu hospitalo-universitaire devient récurrent, comme l’a dénoncé il y a un mois, le secrétaire général du SYNPHOT, Dr Gilbert.

A l’occasion de l’édition 2022 de la journée internationale des droits des femmes, placée sous le signe de « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », ledit syndicat s’est donné les moyens de crever l’abcès et amener les femmes à briser le silence.

Lors de cette journée de réflexion, plusieurs communications ont été faites. Le premier panel, animé par des éminents avocats du barreau du Togo, a porté sur le cadre juridique du harcèlement sexuel et des violences faites aux femmes. Les participantes ont été édifiées sur les lois qui régissent et protègent leur droit, puis sur les procédures de dénonciation pour porter plainte devant les juridictions en cas de viol ou de violence subie. Le numérique étant un moyen privilégié de nos jours, une application mobile dénommée « Xonam », est développée pour signaler toutes les formes de violences subies par les femmes au Togo.

Des panelistes

Un second panel a parlé de la convention 190 de l’Organisation internationale du travail (OIT) adoptée en 2019 à Genève où le Togo y a pris part. Ce qui implique que le harcèlement sexuel, le viol, la violence sont condamnées à l’échelle internationale. « Déjà que le Code pénal les condamne, il faut maintenant qu’on l’intègre dans l’arsenal des règles du travail. Nous espérons que notre pays [Togo] va ratifier cette convention », espère Dr Gilbert Tsolenyanu, secrétaire général du SYNPHOT.

Le Togo dispose-t-il d’un cadre juridique ? « Le harcèlement sexuel, le viol, toute sorte de violence est prévue par la loi et punie d’une peine entre 3 à 10 ans. Lorsque la violence arrive au niveau du meurtre, c’est puni jusqu’à une peine de 20 à 50 ans. Aujourd’hui on peut se réjouir de ce que le législateur togolais a fait », a répondu la paneliste Me Émilie Azibli Wolou, avocate à la cour et présidente de l’Association des femmes juristes du Togo.

Le SYNPHOT, dans sa dynamique de célébrer les droits des femmes, a mené plusieurs activités. Le 8 mars le syndicat a tenu une conférence de presse du le harcèlement sexuel des femmes de santé en milieu hospitalo-universitaire. Les 7 et 8 mars à Kpalimé, le syndicat en collaboration avec cellule genre du CHP Kpalimé a réalisé un dépistage gratuit du cancer du col de l’utérus et du sein à près de 200 femmes.

Le 10 mars dernier, le SYNPHOT et ses partenaires ont fait don de matériel médical aux maternités du CHU SO (Tokoin) et du Centre de santé de Lomé (Wetrivicondji).

Lire aussi : Droits des femmes : le SYNPHOT et ses partenaires équipent les maternités du CHU SO et du CSL

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Le Nouveau Reporter
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