Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Huit films du cinéma africain moderne au festival de Bayreuth

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« Il est important que les Africains racontent eux-mêmes leur quotidien », souligne Ute Fendler, porte-parole d’Africa Multiple qui organise le festival.

Le festival « Cinema Africa », organisé par « Africa Multiple », se tiendra du 21 au 24 janvier courant, dans la ville de Bayreuth, en Allemagne, pour la projection de films du cinéma africain moderne. Africa Multiple, qui organise le festival pour la 15e fois, est un projet de coopération scientifique initié par l’Université de Bayreuth dans le cadre de la stratégie de l’Initiative d’excellence du gouvernement allemand. Ce projet est financé par la Fondation Allemande pour la Recherche (DFG).

Le festival présentera, du 21 au 24 janvier, cinq films. « Le voyage se fait du sud au nord, de la Tunisie au Lesotho, en passant par le Burkina Faso, le Nigéria et la République démocratique du Congo, et montre le large éventail du cinéma africain moderne », ont indiqué les organisateurs. Les films sont de Lotfy Nathan pour la Tunisie, de Jeremiah Moses Lemohang pour le Lesotho, d’Apolline Traoré pour le Burkina Faso, de Fiery Obasi pour le Nigéria et de Baloji pour République démocratique du Congo.

Trois autres films africains seront projetés, les 25 et 26 janvier, dans le cadre d’Afrikaleidoskop, une série d’événements d’Africa Multiple. Deux films ont été réalisés au Cameroun, d’Eystein Young Dingha et de Narcisse Wandji, et un au Burkina Faso de Seydou Boundaoné. Selon les organisateurs, les cinq films présentés au festival de Bayreuth, qui « impressionnent par leur esthétique cinématographique unique et leurs récits extraordinaires », ont déjà été récompensés lors de festivals internationaux.

Ute Fendler, professeure de littérature comparée à Bayreuth et porte-parole d’Africa Multiple souhaite donner une image différenciée de l’Afrique. « Nous avons différents pays et différentes langues, mais l’Afrique est traitée comme un bloc ». Elle considère que la variété du cinéma africain doit être mise en évidence au festival. « Depuis le tout premier jour, il nous tient à cœur de montrer au public de Bayreuth la gamme impressionnante de films africains et peut-être de contribuer à ouvrir de nouveaux horizons à notre public », a-t-elle souligné.

dpa

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Le Nouveau Reporter
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