Le 7 avril marque la journée mondiale de la santé placée sous le signe « Notre planète, notre santé ». Au Togo, le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT), a célébré cette journée ce jeudi 7 avril 2022 à son siège à Lomé. Présidée par le secrétaire général du SYNPHOT, Dr Gilbert Tsolenyanu, la cérémonie a permis au SYNPHOT de se pencher sur le bien-fondé de cette journée relativement au secteur de la santé au Togo.
Sommes-nous capables de repenser un monde où chacun a accès à un air
pur, à l’eau et à la nourriture ? Un monde dans lequel les économies privilégient la santé et le bien-être ? Où les villes sont vivables, et où les populations ont la maîtrise de leur santé et de celle de la planète ? Autant de questions que soulève la célébration de la journée mondiale de l’eau. L’on ne peut y répondre sans mettre au premier plan la santé. C’est dans cette dynamique qu s’est inscrit le SYNPHOT en célébrant au Togo cette journée du 7 avril.
« Il n’y a rien qui puisse être possible sans la santé. Nous ne pouvons plus penser développement en occultant la santé et laisser Dieu s’occuper de la population. Cet appel de l’OMS est révélateur. Au-delà de la protection de l’environnement, le minimum est d’avoir des soins de santé de qualité avec une ressource humaine de qualité ayant les compétences et les diplômes requises. Les acteurs de la santé doivent être priorités et chéris comme la prunelle de nos yeux et cela », a fait remarquer le SG du SYNPHOT, Gilbert Tsolenyanu.
Semaine à venir, il sera tenu une journée de réflexion sur la rémunération du le personnel de la santé, a annoncé le SYNPHOT. Cette journée permettra d’aboutir à l’élaboration d’une convention collective tablant sur une grille de rémunération tante dans le secteur privé que public de la santé. « Dès ce moment, aucune unité de soins du Togo ne pourrait recruter un agent de la santé sans se soumettre à cette grille. Le vie ne se vent sur aucun marché de ce monde, mais la santé a un coût », a dit le secrétaire général.
Cette célébration de la journée mondiale de la santé a permis également au SYNPHOT de toucher la phase active de la bonne condition sanitaire « en essayant d’apporter du concret face aux pratiques orthodoxes constatées dans les centres de santé, notamment la qualité de l’accueil. Nous souhaitons qu’à partir de maintenant l’administration hospitalière fonctionne de manière transparente et que le personnel puisse participer à la gestion financière », selon Gilbert Tsolenyanu.
Pour Soulima Niwa, Secrétaire général adjoint du SYNPHOT « Il s’agit pour nous d’interpeller le gouvernement pour pouvoir placer en priorité les préoccupations des agents de la santé et les défis dans le secteur de la santé ». Ate Safiou, infirmier d’État, trésorier général du SYNPHOT a abordé la compétence des agents de santé en termes d’études et de formation. « Le secteur de la santé est un domaine sensible et les formations sur le tas doivent être revues de manière sérieuse », a-t-il dit.
La gestion des déchets médicaux s’est également invitée au débat. « De manière générale, la gestion des déchets est du ressort de la mairie, mais la gestion des déchets médicaux relève de la compétence du ministère de la santé », a fait savoir Soulima Niwa. « La politique de gestion des déchets médicaux doit découler d’une stratégie nationale avec un circuit propre géré par des spécialistes du domaine », renchérit le SG du SYNPHOT.
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