Il y a quelques jours à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes unis, aujourd’hui à Paris. Faure Gnassingbé enchaine et multiplie la présence aux forums économiques. Et chaque fois, le président togolais se montre un disciple fervent de l’appel à investir en Afrique, un continent aux mille et une opportunités.
Pour explorer les opportunités d’investissement sur le continent africain, le 22e Forum économique international sur l’Afrique s’est ouvert à Paris en France. Organisé par le Centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et la Commission de l’Union africaine (UA), ce forum a réuni dirigeants, acteurs et entrepreneurs du développement de l’Afrique. Ce mardi 31 octobre, le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part aux travaux.
« Investir en Afrique pour une croissance inclusive et un développement durable », c’est le thème de cette 22e édition. Le forum économique international sur l’Afrique permet d’échanger sur les opportunités clés ainsi que des contraintes qui mettent en mal le développement économique. Il s’attèle à proposer des mesures à prendre pour réaliser les aspirations et les objectifs de l’Agenda 2063.
Unique chef d’Etat invité à ce forum, Faure Gnassingbé a fait le point de la situation économique du continent. Devant décideurs du secteur public et des Hommes d’affaires, le président togolais a partagé sa vision du rôle des pays dans l’attraction des investissements. En témoignant son optimisme pour la croissance future de l’Afrique, il a réitéré son appel à l’endroit des partenaires privés afin d’accompagner le continent dans son élan de développement.
« En dépit de la situation géopolitique et écologique tendue, je suis optimiste pour l’Afrique, parce qu’après plusieurs années difficiles, le continent africain retrouve la croissance et présente de nouveau visage pour les investisseurs », a affirmé Faure Gnassingbé.
D’Abu Dhabi à Paris……
En vue d’accélérer la transformation économique de l’Afrique grâce à l’exploitation de ses vastes ressources, le président de la République a une nouvelle fois exposé sa vision du rôle de l’Etat. Comme à Abu Dhabi le 16 octobre dernier, Faure Gnassingbé a évoqué le concept de ‘’l’État stratège’’. Pour le n°1 togolais, le développement des économies nationales passe par les partenariats public-privé (PPP). Pour y arriver, l’assainissement de l’environnement des affaires est nécessaire en vue d’attirer les capitaux étrangers.
« Il faut repenser le rôle de l’État. Il doit devenir le catalyseur de l’investissement privé. La question du climat des affaires dans ce contexte est importante et le Togo travaille chaque jour sur cette question », a ajouté Faure Gnassingbé.
Le chef de l’Etat a invité les investisseurs privés à saisir les opportunités dans le domaine des énergies renouvelables. « Les opportunités d’investissement en Afrique sont considérables, notamment dans le domaine de la transition énergétique. Face à des besoins de financement immenses, les finances publiques des États africains ne peuvent suffire. Il faut donc qu’une partie plus significative des financements privés se réoriente vers notre continent. Et pour cela, notre tâche, c’est de fournir des bons projets », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le président de la République s’est entretenu avec Matthias Cormann, Secrétaire général de l’OCDE. L’organisation accompagne les pays et les économies émergentes dans la recherche de solutions innovantes pour stimuler l’investissement durable.
