Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Port de pêche de Gbétsogbé: ces maladresses pointées chez des pêcheurs

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Le port de pêche de Gbétsogbé est une infrastructure moderne dotée d’une capacité d’accueil de 300 pirogues. Ce port dont la réalisation a été cofinancée par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Etat togolais à hauteur respectivement de 14,46 milliards FCFA et 6,23 milliards FCFA, deux années après son inauguration, a enregistré quelques accidents qui méritent des éclaircissements.

Une inspection en cours sur le site du nouveau port situé à 15 km au sud-est de Lomé, atteste de plusieurs ratés chez les pêcheurs. Cette mission d’enquête japonaise a pour objectif de relever les défis d’exploitation auxquels font face les pêcheurs et proposer des solutions, nous apprend « Afreepress ».
Cette mission fait suite au décès de deux pêcheurs en juillet 2020. Les travailleurs avaient attiré à cette époque, l’attention des premières autorités du pays sur des erreurs de construction du chenal pour l’accostage qui selon eux, sont à l’origine des accidents enregistrés.

Le confrère précise que pour répondre aux doléances de ces pêcheurs, le gouvernement a sollicité la mission japonaise. Et le premier rapport rendu public, soulève beaucoup de manquements chez les pêcheurs.
Il s’agit entre autres, du manque de formation, de la non-maîtrise des mouvements de la mer occasionnant des collisions entre les pirogues et du manque cruel d’informations sur la météo maritime.
La mission relève également l’absence de gilets de secours sur les pêcheurs de Gbétsogbé lorsque ceux-ci montent en haute mer. Ils n’ont pas également sur eux, de GPS devant faciliter le repérage de leur position et la plupart d’entre eux n’ont pas une grande maîtrise de leurs pirogues propulsées par des moteurs hors-bords.
« Les pirogues utilisées ne sont pas non plus adaptées. Le poids et la position du moteur créent un déséquilibre total. Une fois en mer, la pirogue peut balancer de temps en temps », relève la mission, qui, en outre déplore la faiblesse de l’éclairage à partir de 17 heures. Une situation qui selon les enquêteurs, est également source d’incidents du fait du manque de visibilité surtout à l’accostage.

La mission invite les pêcheurs à prendre conscience de la situation de la mer et veiller à leur vie pour ne pas courir des risques.

Elle recommande aux pêcheurs d’équiper leurs pirogues de moteurs adaptés et qui soient bien solides pour les aider à traverser les grosses vagues en haute mer et d’obtenir des formations techniques de conduites de moteurs afin d’assurer leur sécurité.

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Le Nouveau Reporter
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