Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Suite au récent braquage : la couverture sécuritaire s’impose aux opérateurs économiques selon le ministre de la Sécurité Yark

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Il faut en finir avec ces spectaculaires de braquage au Togo. C’est du moins, le message en filigrane du Gal Yark Damehane, au cours de sa sortie hier soir sur la télévision nationale. En effet, la journée d’hier a été marquée comme par un retour des braquages dans la ville de Lomé.

Ces braquages avec un mode opératoire connu et similaire, dans la plupart des cas à main armée, occasionnant des blessés, des morts et surtout le vol de gros sous des citoyens au sortir des banques sont des coups durs pour les populations.

“togotopnews” rapporte que le Général Yark Damehame, ministre de la sécurité et de la protection civile, lors d’une intervention dans le journal de la TVT le 18 janvier, invite les opérateurs économiques à être à la disponibilité des gendarmes et policiers pour leur assurer une couverture sécuritaire au moment de retrait de gros sous à la banque.

Pour le ministre de la sécurité « Si vous êtes opérateurs économiques, vous avez à faire un retrait important, la police, la gendarmerie et même l’armée sont à la disposition de tout Togolais qui a besoin de couverture sécuritaire. Je reçois des demandes de couverture sécuritaire pour les mariages et veillés… Pourquoi un opérateur économique reconnu qui va faire un retrait important de 20, 30, 40, 50 millions voire plus, ne peut pas demander aux commissariats ou à la brigade du coin, à la direction de la Police ou de la gendarmerie des éléments pour l’accompagner ? Nous sommes payés à la fin du mois pour cela ».

Par ailleurs, le général souligne que malgré la présence des forces de sécurité à des endroits stratégiques de la ville, la lutte contre les braquages ne peut se faire sans la collaboration des citoyens. « Nous avons des éléments un peu partout mais des infractions comme braquage à moins de 5 minutes, ces malfaiteurs ont déjà opéré. Parfois la victime est tétanisée, elle sent la lourdeur et n’arrive même pas à parler. Il faut attendre 5 à 10 minutes avant qu’elle ne réagit. Les braqueurs en 5 minutes peuvent se fondre dans la masse ou prendre la fuite compte tenu de la position de notre capital. Je préfère de jour comme de nuit que les opérateurs économiques demandent la couverture sécuritaire des forces régaliennes où ils veulent aller », insiste Yark Damehame.

Le Nouveau Reporter
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