Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Togo : le nouveau partenaire stratégique à la NSCT reconverti dans la production de coton Bio

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La production de coton biologique augmente chaque année depuis quatre ans et retrouve ses niveaux de 2019/10 et les dépasse même légèrement avec 249 153 tonnes produites en 2019/20 en hausse de 3,9% par rapport à 2018/19. C’est ce que montre le dernier rapport de Textile Exchange sur le marché du coton biologique 2021, rapport cité par commod Africa, rapporte “L’Union pour la Patrie” dans sa parution N°1456 du 13 juillet 2021.

Pour le bi-hebdomadaire ce sont quelques 229 280 agriculteurs enrôlés dans le bio sur une superficie de 588 425 hectares dans 21 pays qui ont atteint ce seuil.
Au Burkina Faso voisin, note le confrère, 180 000 producteurs récoltent en moyenne 607 000 tonnes de coton graine par an, selon la Sofitex. Sur cette production, la part de coton biologique ne représente que 2%, soit moins de 12 000 tonnes. Et pourtant, le pays s’est doté d’une usine à cet effet, en février 2020 : la Société d’égrenage de coton biologigique (Secobio). D’une capacité d’égrenage de 17 5000 tonnes de coton graine par campagne.

Le confrère note c’est maintenant que l’idée commence également à germer au Togo à la Nouvelle société cotonnière du Togo (Nsct, mixte), pilotée depuis décembre 2020 par un actionnaire stratégique, OLAM (51%).
Aujourd’hui, « on veut aller aussi vers de coton bio » au Togo. D’autant que le produit « est de plus en plus demandé en Europe et aux Etats Unis ».

Pour Martin Drevon, le directeur-adjoint en charge des Opérations de la société cotonnière, devant la presse le 15 juin 2021 à Lomé, le coup vaut la peine d’être essayé si le Togo veut diversifier ses produits. « C’est des choses sur lesquelles on est en train de travailler » avait-il assuré. En côte d’Ivoire, où OLAM est également présent, ils ont mis en place 400hectares de coton bio. « Si on a des retours positifs ; on va essayer de le mettre en place aussi au Togo », avait déclaré Martin Drevon. Pour l’instant, le pays est absent des rapports en Afrique de l’ouest sur ce secteur. L’Afrique sub-saharienne demeure un petit producteur de coton biologique avec 18 202 tonne produites en 2019/20, soit 7,3% de la production mondiale.

Le confrère precise que la Tanzanie est championne depuis plusieurs années du coton bio en Afrique et conforte son avance avec une hausse de 114% de sa production en 2019/20 à 11 285 tonnes, soit environ 10% de la production totale de coton du pays ou encore 4,53% de la production mondiale de coton bio. Pour Commod Africa, la trajectoire devrait se poursuivre avec 3 416 hectares de terre qui sont actuellement en reconversion. Textile Exchange estime que la production grimpera de 135% en 2020/21. Se place ensuite l’Ouganda avec 4 734 tonnes produites.

L’Afrique de l’Ouest, pourtant premier producteur africain de coton conventionnel, ne contribue qu’à 11,6% de la production de coton bio au niveau du continent. Toutefois, la production est en hausse de 15% en 2019/20 en partie en raison de conditions climatiques favorables. « Une nouvelle prometteuse est qu’un certain nombre de nouveaux projets de coton biologique sont en préparation, soutenus par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ) et l’Agence française de développement (AFD). Si ceux-ci deviennent efficaces, la production de coton biologique de l’Afrique de l’Ouest atteindra bientôt de nouveaux sommets », estime Silvère Tovignan, Textile Exchange ambassador. Un soutien qui paraît indispensable.

Le confrère précise que la Zambie s’est lancée dans la culture du coton bio avec le projet porté par Alliance Ginneries Ltd en partenariat avec le négociant Paul Reinhart et financé par l’Union européenne.

Le Nouveau Reporter
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