L’Université de Lomé (UL) connait des mutations et ce à travers des réalisations et des mesures. L’une des mesures en date est l’interdiction d’accès des taxi-motos en soin sein, a constaté un journaliste de notre rédaction.
L’Université de Lomé enregistre depuis ces 4 dernières années, des changements notamment au niveau des infrastructures, des offres de formations, des modalités d’inscription, du format des enseignements, le tout chapeauté par la transformation digitale. Si ces mesures sont appréciées, il y a une qui intrigue : l’interdiction aux taxi-motos d’entrer à l’Université de Lomé.
Les taxi-motos, communément appelés Zemidjan, sont les moyens de déplacement de nombreux étudiants qui n’ont pas les moyens d’avoir un engin. Ainsi, ces étudiants s’appuient sur les taxi-motos pour joindre les salles de cours qui, vu la grandeur de l’UL, ne sont pas toutes proches. La distance qui sépare les entrées de l’UL et les salles de cours est n’est pas à moins de 10 minutes de marche. Aussi, ces taxi-motos son d’une utilité pour certains qui travaillent au sein de l’Université.
Depuis la semaine dernière, les taxi-motos se limitent aux entrées de l’Université de Lomé. Les étudiants font le reste du chemin à pied pour rallier les salles de cours. Pourquoi une telle mesure soudaine ? « Je pense que c’est à cause d’une affaire de vol qui s’est produite à l’entrée principale sud du campus », a confié à notre rédaction une étudiante en Droit.
Si cette mesure qui a été prise sans note officielle, a été d’ordre sécuritaire, elle donne du file à retordre aux étudiants, comme c’est le cas de cette étudiante en communication à l’Université de Lomé « Hier (ndlr, lundi 21 février 2022) j’avais cours au campus sud et venais par l’entrée de Lomégan. J’ai pris un taxi-motos comme à mon habitude et arrivée à l’entrée, ils nous ont fait savoir que la moto ne pourra pas rentrer sans donner les détails. J’ai dû aller à pied pour parcourir tout ce trajet. En chemin, vu que j’étais pris par le temps, j’ai dû solliciter une bonne volonté qui m’a remorquée, heureusement. Je pense qu’en amont il fallait informer pour que nous prenions nos dispositions », a-t-elle narré à notre rédaction.
L’Université de Lomé est garant de la sécurité et de l’intégrité de ceux qui s’y trouvent. Par conséquent, des mesures sont de mise pour remplir cette mission. A côté, il en va de l’intérêt général de prendre en compte les impacts de ces mesures pour un temple du savoir épanoui.
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