Quelques heures après l’annonce de l’assouplissement des mesures prises pour lutter contre le coronavirus au Togo, notamment les heures du couvre-feu, le nombre de cas positifs s’est accru. Dans la foulée, les chiffres ont fait état d’une vingtaine de détenus contaminés à la prison civile de Lomé. Ce qui y a semé de la panique, mardi 12 mai, laquelle a débouché sur un tumulte, « rapidement maîtrisé » par les forces de l’ordre et de sécurité, reprenant les mots du directeur de la prison, Akibou Idrissou. Tout ceci, ajouté aux tentatives de fuites (des détenus positifs) préalablement observées dans le principal centre de traitement de la maladie, a aiguillonné les décideurs à réadapter le plan d’action.

« Comment le virus a-t-il pu atterrir dans une prison civile qui regorge plus d’un millier de prisonniers ? Quels sont les contacts qui se sont faits avec le porteur qui a transmis le virus, si l’on sait qu’il y a tout un processus qui conduit un prisonnier dans une cellule de prison (arrestation, jugement etc.). Supposons que le virus ait été transporté par un visiteur. Ce dernier est parti d’un coin où vit une famille, quartier etc. » s’interroge d’abord Le messager dans sa parution N°665 du mercredi 13 mai 2020.

CHR Lomé-Commune, crédit photo : Koaci

Certains prisonniers testés positifs se sont enfuis après qu’ils ont été transférés au Centre hospitalier régional Lomé-commune pour une prise en charge. Eu égard à tout ceci, les pouvoirs ont décidé de « ne plus traiter les prisonniers dans ledit centre. Les togolais doivent prendre la mesure de la gravité de la situation face à cette pandémie en acceptant de suivre à la lettre les mesures barrières » convie le journal.

Par ailleurs, regrette l’hebdomadaire togolais, « il est étonnant de voir encore certains Togolais émettre des doutes sur l’existence de la maladie comme c’est le cas des populations de Djarkpanga qui lie le covi-19 à la politique et refusent de signaler leurs proches revenus du Ghana et qui sont des personnes suspectes. Le coronavirus est bel et bien une réalité et chacun se doit de se protéger et protéger les autres ».

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