Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Les propositions de Nicolas Goldstein pour résoudre le manque d’emplois en Afrique

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Dans une tribune publiée par le site Info-Afrique, l’Administrateur de la FrenchTech Maurice, et co-fondateur de Talenteum.Africa, Nicolas Goldstein a évoqué les obstacles qui empêchent les jeunes africains de retrouver un emploi adéquat sur le continent.

Selon l’entrepreneur, le premier défi à relever est l’incapacité des pays africains à exploiter leurs talents. Ce phénomène s’explique par une « croissance démographique au galop » du continent. Pour expliquer cette croissance, M. Goldstein s’appuie sur les chiffres des Nations Unies qui indiquent que 60 % des Africains ont moins de 24 ans. « D’ailleurs, les spécialistes prévoient que la jeune population mondiale sera composée à 35 % d’Africains à l’horizon 2050, contre 15 % seulement en 2000. Ces données soulèvent légitimement des interrogations sérieuses quant aux défis que le continent va devoir relever, notamment en matière d’emploi » a souligné Nicolas Goldstein.

Il est donc important pour le continent de penser à l’autonomisation et à l’investissement dans les jeunes talents.
Nicolas Goldstein relève le manque de coordination criant entre les entreprises et le secteur éducatif. Plusieurs aspects doivent être pris en compte concernant ce phénomène.

L’Administrateur cite par exemple : « l’inadéquation entre les connaissances acquises par les étudiants à l’université et les compétences recherchées par les entreprises, qui touche près de 49 % des pays africains, la baisse de la qualité de l’enseignement dans les universités africaines, du fait d’un ratio déséquilibré entre nombre d’étudiants et enseignants (50 % d’étudiants de plus par enseignant en Afrique subsaharienne qu’ailleurs dans le monde), le manque d’information sur les emplois à pourvoir, des méthodes de formation obsolètes, inadaptées aux réalités locales et des avantages sociaux trop faibles, voire inexistants ». A cette longue liste s’ajoute « le maintien, par les gouvernements, des hauts profils retraités à leur poste dans certains secteurs, la préférence pour les multinationales étrangères dans l’octroi d’unités de production et les facteurs ethniques, religieux, politiques » note Nicolas Goldstein.

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Le Nouveau Reporter
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