Un recensement réalisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) révèle que les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO jouent un rôle vital pour la protection de la biodiversité en abritant plus de 20 % des espèces connues sur seulement 1 % de la surface terrestre.
Selon le tout premier état des lieux des espèces réalisé par l’UNESCO et l’UICN, les sites du patrimoine mondial de l’UNESCO représentent moins de 1 % de la surface terrestre, mais ils abritent plus de 20 % de la richesse mondiale en espèces cartographiée, dont plus de 75.000 espèces de plantes, y compris des arbres, et plus de 30.000 espèces de mammifères, d’oiseaux, de poissons, de reptiles et d’amphibiens.
La Convention du patrimoine mondial confère le plus haut niveau de protection internationale à certains des sites les plus importants pour la conservation de la biodiversité dans le monde. On estime que ces sites protègent ainsi plus de 20.000 espèces menacées, dont un tiers de tous les spécimens d’éléphants, de tigres et de pandas, et au moins un dixième des spécimens de grands singes, de lions et de rhinocéros.
L’UNESCO encourage les Etats membres à donner la priorité aux sites du patrimoine mondial dans les stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB), car ils sont essentiels à la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal.
“Cette étude témoigne de l’importance des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO pour la protection de la biodiversité. Ces 1.157 sites ne sont pas seulement exceptionnels sur les plans historique et culturel, ils sont également essentiels à la préservation de la diversité de la vie sur Terre, au maintien des services écosystémiques vitaux et à la lutte contre le dérèglement climatique”, déclare Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO. Fin
Xinhua