Accusé de s’impliquer dans le changement de la Constitution au Togo, le groupe MANSSAH, dirigé par l’ancien journaliste de RFI, Alain Foka vient de réagir aux fausses accusations qui l’associent à la révision de la Constitution du Togo opérée le 25 mars dernier par l’assemblée nationale.
Pour Jules Domche, le Groupe n’est ni de près ni de loin associé à une telle entreprise. Le co-fondateur de MANSSAH, rejette plutôt le tort sur des « sorciers blancs » qui écument les chancelleries africaines.
Par conséquent, MANSSAH dénonce des détracteurs « Que cela soit donc clair dans l’esprit de tous. Nous ne sommes ni de près ni de loin impliqués dans ce qui se passe actuellement au Togo. MANSSAH, comme vous le savez depuis le début, travaille dans la transparence, la plus totale », a relevé M. Domche dans un communiqué.
Celui-ci précise que la démarche MANSSAH consiste à dénoncer et à proposer. Ses propositions dans le domaine de la gouvernance et des institutions contenus dans un certain nombre de supports n’auraient aucune similitude avec ce qui se passe actuellement au Togo.
« Allez sur les différentes plateformes de MANSSAH, allez vérifier ce que Manssah fait, ou ce que Manssah a proposé concernant la gouvernance et les institutions et faites vous-même la comparaison avec ce qui se fait actuellement au Togo », a invité le porte-parole de la société.
Depuis, le projet de loi de révision constitution de la République togolaise jusqu’à son adoption, beaucoup soutiennent ‘’à tort et à raison’’ que le Camerounais Alain Foka serait celui qui aurait fait une telle proposition au pouvoir de Lomé.
Face à cette situation, les internautes se déchaînent sur le président de MANSSAH, à qui ils demandent d’ailleurs de se prononcer sur la situation socio-politique qui prévaut actuellement au Togo.
Pour l’ancien journaliste de RFI et ses collaborateurs, les détracteurs de MANSSAH essentiellement sur le sujet relatif à la révision de la constitution du Togo se trompent de cible.
« Tous ceux qui s’attaquent à nous aujourd’hui reste curieusement très silencieux lorsque les sorciers blancs écument nos chancelleries à longueur de journée pour justement proposer des choses insoutenables à nos dirigeants et malheureusement, ces choses sont souvent facilement adoptées sous le silence complice de ceux qui nous attaquent aujourd’hui », a dénoncé Jules Domche.
« Il était donc question pour nous de faire cette précision-là afin que nul n’en ignore. Le jour où MANSSAH sera impliqué dans une réforme constitutionnelle ou dans quelque projet de transformation institutionnelle en Afrique, vous serez les premiers informés. Nous ne travaillons pas dans l’obscurité », a mis au point le Groupe.
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