Agbéyomé a fait croire qu’il rentrait délibérément dans le maquis. Il aurait pu faire partie désormais du célèbre « club des maquisards ». Malheureusement, il ne présente aucun trait commun, ni avec Mpodol, le héros de l’œuvre Les Maquisards de Hemley Boum, ni avec Jonas Savimbi, le célèbre maquisard et rebelle angolais des années 80.
On entend Agbéyomé ânonner que sa vie était menacée. Des desseins hautement malveillants seraient planifiés dans le cadre de sa convocation pour l’éliminer ou l’empêcher de prendre le pouvoir, etc.
Qui croirait à un si mauvais film ?
On a connu dans ce pays le bal des autoproclamés et aucun de ces derniers n’a fui nuitamment le pays pour cause des menaces. Il vient d’abandonner lâchement le club très sélect des autoproclamés sans crier gare pour rejoindre la bande des fuyards. Les Togolais sont habitués au bal qu’on ouvre à l’issue des présidentielles et dont le candidat malheureux est le chef d’orchestre.
Le bal des autoproclamés ! Un bal où les candidats chantent toujours faux ignorant les partitions, et à force de roucouler, de caracouler font fuir, in fine, l’ensemble des invités et participants. Bob Akitani a ouvert le bal et personne n’a touché à un seul de ses cheveux. Jean-Pierre Fabre lui a emboîté le pas à plusieurs reprises et il continue à vivre et à jouir pleinement de ses droits sur la terre de nos aïeux.
Si Bob Akitani et Jean-Pierre Fabre comptaient sur ce pleurnichard pour créer un club d’autoproclamés, ils en ont pour leur pomme. Point n’est besoin d’être psychanalyste pour connaître ce faux personnage. Demandez juste à Daoukou Péré qui en a fait les frais pour savoir que ce Gabriel Kodjo n’a jamais été digne de confiance, il n’a absolument rien d’un homme d’Etat et ne pourra jamais l’être.
Il est intéressant d’essayer de comprendre, objectivement, ce qui peut faire fuir ce monsieur que les jeunes qualifient de trouillard. La réponse à cette interrogation éviterait de porter foi aux affabulateurs de la DMK qui prospèrent dans les mensonges et la délation.
En réalité, il faut reconnaitre que Agbéyomé est victime de ses fantômes et de ses supercheries. En effet, il n’a pas seulement menti aux Togolais, il a également vendu le Togo à quelques étrangers en leur faisant miroiter ciel et terre, si ces derniers l’aidaient à gagner les élections. A ces quelques étrangers rapaces, il a menti en leur faisant croire qu’il jouit d’une assise politique forte et que sa victoire dans les urnes était d’office assurée. Or tout bon Togolais sait qu’il n’était aucunement le candidat légitime et populaire qu’il a vendu à ces partenaires visiblement très crédules. Il a oublié qu’un soutien gagné sur fond de mensonge reste éphémère.
Plusieurs mois après la proclamation des résultats, malgré les contestations du candidat du « saint esprit », ces étrangers incrédules au départ, ont tout compris aujourd’hui ; ils sont convaincus de la supercherie et savent désormais que Agbéyomé leur a vendu des illusions.
Ces pauvres étrangers se sont fait avoir. Maintenant ils découvrent la triste vérité sur Agbéyomé et sont obligés de reconnaitre finalement la victoire éclatante et sans appel du Président Faure Gnassingbé. D’ailleurs, ils ont pu se rendre compte que le peuple togolais, cohérent et responsable dans ses choix, ne conteste pas le pouvoir que lui-même a conféré au candidat démocratiquement élu, Le Président Faure Essozimna Gnassingbé. De même, les leaders politiques qui se respectent, se sont abstenus de prendre fait et cause pour le menteur qui s’autoproclame vainqueur, bafouant ainsi les règles démocratiques. Inventer une machinerie de vol déguisé de preuves n’a fait qu’aggraver le cas du candidat de la dynamique Kpodzro.
Champion dans la supercherie, Agbéyomé essaye de transformer sa fuite en un scénario de film insipide. Pauvre de lui ! Même en super-menteur, il n’a malheureusement pas le pouvoir de faire disparaître les fantômes togolais et étrangers qui le hantent. C’est pourquoi le club des « maquisards » l’a rejeté ; il n’a plus d’autre choix que de rentrer dans celui des éternels fuyards !
Koffi Gboszissi
