Le coronavirus a freiné et ralenti plusieurs entreprises dans le monde entier ainsi qu’au Togo. Pour pouvoir donner un coup de main à quelques de ces entreprises au Togo dans lesquels rien ne semble pas bien aller, le gouvernement a rencontré lundi les partenaires sociaux et les représentants du secteur privé pour envisager des mesures d’accompagnement et de soutien après la mise en œuvre du dispositif de lutte contre le coronavirus annonce le site Republicoftogo. Un dispositif qui pourrait pénaliser certaines activités et avoir un impact sur l’emploi.
Etaient présents autour de Gilbert Bawara, le ministre de la Fonction publique et du Travail, les représentants des syndicats, du patronat (CNP), de l’Association des grandes entreprises du Togo (AGET) et de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT).
« Tout sera mis en œuvre pour préserver l’emploi, malgré les conséquences néfastes de la pandémie sur la vie des entreprises », a indiqué le gouvernement.
Pour l’heure aucun licenciement n’est à envisager. Le gouvernement par le biais de son ministre de la fonction publique a rassuré les organisations syndicales présentes à la réunion.
« Le ministre nous a parlé des possibilités de rotation dans le travail ou des possibilités d’étudier les congés techniques, mais les licenciements ne sont pas à envisager », a souligné Adjé Koffi Guézo, porte-parole des organisations syndicales.
Germain Meba, le président de la CCIT, attend des mesures concrètes pour aider le secteur privé.
« Si rien n’est fait, la situation risque d’être vraiment très difficile pour les opérateurs économiques », a-t-il indiqué.
