Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Covid-19 : le Togo veut accompagner les producteurs agricoles grâce à un plan de riposte ambitieux

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Le Togo tient à limiter l’impact négatif de la maladie à coronavirus dans le secteur agricole qui emploie plus de 60% de la population totale et contribue à au moins 40% du Produit intérieur brut (PIB). Pour y parvenir, le ministère de l’Agriculture a annoncé un « plan de riposte agricole covid-19 ». De quoi est-il question ?

Il s’agit d’une « mesure d’urgence de soutien à la campagne agricole de 2020-2021 qui vise à assurer aux ménages ruraux une sécurité alimentaire et nutritionnelle ; multiplier à terme leur revenu habituel par deux au moins, faciliter l’accès à des kits d’intrants massifs, améliorer leurs conditions de vie » assure le ministère dirigé par Noël Koutéra Bataka.

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On parle « d’un appui en matériel agricole, labour, essouchages et kits d’irrigation ; promotion d’entreprises de placement de main d’œuvre ; crédits d’intrants à taux bonifiés pour la production à terme de 225.000 tonnes pour le coton, 1.990.000 tonnes pour le maïs, 332.508 tonnes pour le riz, 138.796 tonnes pour le soja, 6000 tonnes pour le sésame, 7500 tonnes pour le gingembre, 9375 tonnes pour la tomate et l’oignon, 468,75 tonnes pour le piment ; soit un accroissement des revenus des producteurs de 228 milliards de francs CFA ».

Instructions

« Tous les producteurs doivent se faire recenser par la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) pour les cotonculteurs et PME/PMI agrégateurs opérant dans les filières à haute valeur ajoutée comme le soja ou carrément, s’approcher des services déconcentrés du ministère dans leurs localités pour le faire ».

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« Chaque producteur doit indiquer le numéro de sa carte d’électeur et un numéro de téléphone actif par lequel il pourra recevoir le crédit de campagne via le porte-monnaie électronique. Pour ce faire, ils doivent se constituer en groupe d’entente solidaire affilié à un GPC, à une Esop ou à une PMI/PME d’acheteurs/transformateurs de soja ; accepter un contrat d’agrégation avec une PMI/PME ; s’engager à cultiver le maïs ou riz, du coton ou soja ; suivre l’encadrement technique de proximité ».

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Le Nouveau Reporter
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