Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Faire pousser les chaînes de valeurs des filières volaille, maïs, riz et tomate

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Pour booster la productivité et le revenu des acteurs des filières volaille, maïs, riz, tomate, un atelier national s’est tenu les 28 et 29 mai à Lomé. Il s’est agi pour le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa), le Projet d’appui au Mécanisme incitatif de financement agricole (ProMifa), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fida et les acteurs des filières ciblées de s’accorder sur comment donner du tonus nécessaire aux chaînes de valeurs desdites filières pour une plus de rentabilité.

La FAO, à travers son Centre de ressource agréé, vient en appui technique au Projet d’appui au Mécanisme incitatif de financement agricole (ProMifa) au Togo. Ce partenariat vise l’élaboration de plan de développement de filières agricoles prioritaires au ProMifa et l’identification des produits financiers adaptés pour le financement des acteurs des chaînes de valeurs agricoles.

Les filières volaille, maïs, riz, tomate ont été ciblées et une une étude sur un profilage des chaînes de valeurs de ces quatre filières a été réalisée par la FAO, permettant d’enclencher l’élaboration des plans de développement.

« Les populations des zones rurales ont très diversement accès au capital (social, financier et physique), à l’organisation, aux technologies et aux infrastructures. Les aspirations, les capacités et les comportements entrepreneuriaux varient entre les différents segments et au sein même de ces segments. Par conséquent, concilier l’objectif de réduction de la pauvreté avec les visées commerciales de la filière constitue un véritable défi », a déclaré Djiwa Oyétounde, Chargé de Bureau de la FAO au Togo.

Pourquoi le choix de ces quatre filières ?

« Les producteurs les plus vulnérables se localisent essentiellement dans les filières maïs, le riz, l’aviculture parce qu’elle arrive à apporter un surplus de revenus conséquent dans des cycles courts de production ; et les cultures maraîchères parce que nous passons une bonne partie de l’année sans pluie et où l’activité en contre saison constitue un revenu substantiel qui peut améliorer la porte-monnaie du producteur », a répondu Goumbabe Toldman, responsable des projets au ProMifa.

Selon le directeur général du Mifa, Agbossoumonde Aristide, « Les documents qui découleront de ces travaux constitueront, pour le Mifa et le gouvernement, le guide de construction des chaînes de valeurs au sein des filières riz, maïs, maraîchage et aviculture pour les prochaines années et ouvriront les portes à la mise en place d’instruments et de facilités adaptés à chaque filière ».

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Le Nouveau Reporter
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