Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Faux médicaments, aucune contradiction dans ce combat

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Des dirigeants africains engagent un combat sans merci contre le trafic et la consommation de médicaments de qualité douteuse. Cette action que salue le monde entier est encore mal perçue par certains Africains.

Pour certains, suite au dernier sommet de Lomé, il n’est pas nécessaire d’organiser un sommet des chefs d’Etat pour s’attaquer à ce problème, parce que les dirigeants sont susceptibles de maîtriser l’origine de tout produit qui pénètre sur leurs territoires respectifs. Mais c’est ignorer qu’il existe un système capitaliste qui impose une mondialisation farouche des économies.

Le protectionnisme à outrance a-t-il encore de la place ? Non seulement les frontières sont plus poreuses qu’avant, le principe même de fonctionnement du marché impose de s’ouvrir. Et il faut reconnaître que la lutte contre ce trafic des faux médicaments ne bénéficiait pas encore d’un cadre législatif clair. Il était donc temps que les premiers dirigeants s’approprient de ce dossier.

Le phénomène bénéficie sans doute de certaines complicités au niveau des dispositifs de contrôle des Etats. L’on connait aussi forcément l’origine de ces médicaments. Des critiques pensent donc qu’il faut plutôt couper les sources d’approvisionnement. D’autres vont même penser que toute cette mobilisation contre les médicaments de qualité douteuse est juste destinée à orienter les populations vers les pharmacies qui sont en perte de vitesse.

Mais est-ce vraiment le cas ? Nul ne peut aujourd’hui, nier les dommages sanitaires, économiques et même les répercussions sécuritaires du trafic des faux médicaments.

Le Nouveau Reporter
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