Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Kenya : le gouvernement a fermé les écoles, les élèves ont ouvert leur corps

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Les écoles ont été fermées au Kenya à la mi-mars. C’est l’une mesures de sécurité prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. C’est d’ailleurs une mesure adoptée par plusieurs pays du monde entier y compris le Togo. Seulement qu’au Kenya, les résultats sont un peu surprenants. Les autorités affirment qu’il y a eu une augmentation significative des grossesses chez les adolescentes. Le Kenya devrait s’apprêter à vivre un baby-boom si seulement ces milliers de filles enceintes vont pouvoir donner naissance.

Ce qui se passe sous les cieux kényans n’est pas nouveau. D’ailleurs, le pays a l’un des taux de grossesse les plus élevés au monde chez les adolescentes, avec 82 naissances sur 1 000. Un chiffre record qui s’est accru depuis le début des mesures de restrictions liées à la covid-19.

Le gouvernement a fermé les écoles, les élèves ont ouvert leur cuisse. Au lieu de s’occuper sans cesse des cahiers d’études, les élèves se sont occupés du s3xe. Résultat, les grossesses ont augmenté considérablement. 4 000 adolescentes sont tombées enceintes depuis le début de l’année dans une seule circonscription. C’est ce qu’indiquent les données publiées par le ministère de la Santé.

Le comble, les parents sont responsables

Les filles mineures sont-elles aussi frivoles que ça ? Même si au siècle présent, les relations sexuelles sont devenues courantes, la relation père – enfant est prohibée dans plusieurs contrées africaines. Malheureusement, dans de nombreux cas de grossesses au Kenya, les parents de ces jeunes filles mineures sont impliqués.

Qu’est-ce qui justifie cet acte que nous ne saurons qualifier ? S’agit-il d’une envie sexuelle débordante non maîtrisable ou un manque de civisme ? Un parent enceinte sa propre fille. Ce n’est pas une première mais quand les cas se multiplient, il y a raison de s’inquiéter.

La situation inquiète les autorités. Si dans un seul comté, on dénombre 4 000 grossesses. Qu’en serait-il des 47 autres comtés que compte le pays ? Les chiffres réels devraient être très élevés. Les grossesses des mineures dans le pays sont sous-déclarés.

Elisée Rassan

Le Nouveau Reporter
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