Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

Le Togo dans le top 20 des champions du monde de la croissance économique en 2024

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Le Togo se hisse parmi les 20 économies du monde qui devraient connaître les meilleures croissances économiques en 2024. C’est ce que prédit un rapport publié par The Economist Intelligence Unit (EIU). 11 autres pays africains se positionnent dans ce classement aux côtés du Togo. Ce progrès des économies africaines ferait croître le PIB du continent de 3,2 % en 2024, contre 2,6 % en 2023.

En 2024, l’Afrique serait la deuxième région du monde dont la croissance économique sera plus forte annonce par ailleurs ce rapport, intitulé « Africa outlook 2024-Strong growth amid heated elections and financial woes ». Il précise que toutes les 12 économies du continent devraient enregistrer cette année des taux de croissance allant de 6% à 10%. Outre le Togo, il s’agit notamment de la RD Congo, du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Ethiopie, de la Mauritanie, du Mozambique, de la Tanzanie, de la Libye, du Sénégal, du Bénin et de la Côte d’Ivoire.

Au rang de ces 12 pays d’Afrique, la zone monétaire ouest-africaine est bien représentée avec 4 pays dans le classement. Ce positionnement témoigne de la dynamique économique au sein de l’Uemoa mais surtout de l’élan de développement initié par les chefs d’Etats du Sénégal, du Bénin et de la Côte d’Ivoire et du Togo. Ce classement du Togo vient corroborer les efforts du gouvernement à travers la Feuille de route gouvernementale qui a permis d’amorcer un nouvel élan d’industrialisation et de développement profitable à tous.

Mais selon le rapport, la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) sera la zone qui se distinguera au mieux en Afrique. Comprenant l’Éthiopie, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie et la RD Congo, la CEA sera donc la sous-région la plus dynamique économiquement en matière de croissance. Sur le continent, seuls le Soudan et la Guinée équatoriale n’enregistreront pas une croissance positive par rapport à 2023.

Par ailleurs, le rapport fait mention des impacts de la dette excessive et son lourd fardeau de remboursement qui vont impliquer le resserrement financier. L’inflation devrait diminuer par rapport à son niveau en 2023 dans la majorité des pays africains, précise le rapport. Mais certains Etats, 13 selon « Africa outlook 2024-Strong growth amid heated elections and financial woes » seront touchés par une inflation à deux chiffres. Il s’agit de la RD Congo, de l’Angola, de l’Éthiopie, du Nigeria, de l’Egypte, du Zimbabwe, du Soudan et du Ghana.

The Economist Intelligence Unit (EIU) est une entreprise britannique appartenant à The Economist Group.Grâce à ses recherches et analyses, l’EIU fournit aux pays, industries et aux entreprises des analyses mondiales, des prévisions et du conseil. Il est l’auteur du rapport « Africa outlook 2024-Strong growth amid heated elections and financial woes », en français « Perspectives africaines 2024 – Forte croissance dans un contexte d’élections houleuses et de difficultés financières ».

Togo, les clés d’une bonne croissance

Hub logistique et disposant de plusieurs secteurs extractifs (comme son port, le seul en eau profonde d’Afrique de l’Ouest), le Togo a tous les avantages comparatifs. Avec sa position géostratégique, qui lui permet de desservir l’ensemble des pays de l’hinterland, le Togo est, selon la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), l’un des cinq pays africains les mieux connectés par voies maritimes. 

Fort de cette position géostratégique, le Togo, à travers le leadership de son président de la République, Faure Gnassingbé, s’est fortement engagé dans une philosophie diplomatique qui vise à dénouer toutes crises dans la région et à pacifier les foyers de tension. De la récente crise nigérienne, née du coup d’Etat de juillet 2023 à la crise malienne, en passant par le différend ivoiro-malien dans l’affaire des 49 militaires ivoiriens, le président s’est personnellement impliqué, avec au bout du compte des résultats tangibles. Car le président togolais le sait, aucune croissance économique n’est envisageable dans un contexte de crises diverses : sécuritaires, institutionnelles, diplomatiques, etc.

Sans doute, ces succès à l’actif de Faure Gnassingbé, compte beaucoup dans ce présage plutôt reluisant de The Economist Intelligence Unit.

Le Nouveau Reporter
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