La politique togolaise en vue du développement économique et social est au centre de l’atelier de négociation entre les exécutifs togolais et allemand. Les travaux entre les délégations officielles des deux pays ont débuté ce jeudi 30 novembre et s’achèvent ce 1er décembre à Lomé.
Cet atelier intergouvernemental est conduit du côté allemand par la directrice de la division Afrique de l’ouest II au ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), Dr Silvia Morgenroth. Du côté togolais, c’est le ministre, conseiller du président de la République, Pré Simfeitcheou qui a conduit la séance. Cette rencontre est à l’actif du ministère de la Planification, du Développement et de la Coopération avec le soutien technique de la GIZ et financier de la Coopération allemande KfW.
Pour Pré Simfeitcheou, « le nouveau paradigme de développement engagé par le gouvernement depuis quelques années a conduit nos deux pays à concentrer davantage leur coopération bilatérale autour des deux pôles prioritaires en lien avec la Feuille de route 2020-2025 : encourager les réformes pour soutenir les investissements privés au Togo, notamment en se focalisant sur la transformation agroindustrielle comme levier de création massive d’emplois et en s’appuyant entre autres sur la formation professionnelle, et faire de la décentralisation et du développement des territoires, des leviers de croissance inclusive et durable ».
La directrice de la Division Afrique de l’Ouest au ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) a relevé le caractère franc, sincère et ouverte des discussions. « Le Togo est un partenaire très fiable et important en Afrique » pour Berlin, a indiqué Silvia Morgenroth.
Faire de la décentralisation et du développement des territoires des leviers de croissance inclusive et durable, est une préoccupation de l’exécutif togolais qui compte sur le soutien de l’Allemagne. En évoquant la hausse significative de l’appui allemand aux différents secteurs, Pré Simfeitcheou relève qu’il s’agit d’encourager les réformes pour soutenir les investissements privés au Togo.
Précisément, il s’agit de faire l’état des lieux de la coopération, d’évaluer les acquis, de relever les défis et de fixer de nouvelles perspectives. L’atelier va ainsi permettre d’apprécier la contribution des différents programmes à la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale, et de discuter autour des nouveaux engagements bilatéraux.
Cet atelier sur la politique du développement économique et social vise à échanger sur les enjeux des secteurs de l’enseignement technique et la formation professionnelle, l’agriculture, la santé, et l’énergie. Pour l’heure, l’Allemagne est le plus grand partenaire bilatéral du Togo en termes de portefeuilles actifs.