Pour endiguer les pratiques commerciales illicites, le gouvernement veut renforcer les mécanismes contre la sous-déclaration, la sous-évaluation et la contrebande. En fin de semaine écoulée à Lomé, un comité technique de la commission chargée de la mise œuvre de la Solution Automatisée de Marquage (SAM) a été mis en place.
« Le comité technique est considéré comme la béquille de la commission. C’est elle qui fera en sorte que la commission puisse jouer pleinement son rôle » a indiqué le président de la commission, Essowavana Adoyi. Ce comité est composé des experts de l’Office togolais des recettes (OTR) et du ministère du Commerce. Il a pour mission d’appuyer la commission, en matière de lutte contre les fausses déclarations et la concurrence déloyale.
En lien avec les opérateurs économiques, le comité va accompagner ces acteurs dans le marquage sécurisé des articles. « Nous avons également le rôle de fournir des informations à la commission. L’objectif principal est de promouvoir l’économie légitime et de lutter également pour la santé de la population, en lui évitant de consommer des produits falsifiés, fabriqués hors normes. Sur le terrain, le contrôle consiste, au niveau des articles importés, à inspecter ou à contrôler les vignettes apposées sur les emballages de ces articles. Cela se fait surtout au niveau de l’entrée sur le territoire, donc au niveau de la douane », a indiqué le président du comité, Peter Kponor.
Entrée en vigueur en septembre 2020, la Solution Automatisée de Marquage (SAM) vise à améliorer la mobilisation des recettes fiscales et douanières. Il permet de suivre la production des produits, tout en simplifiant la collecte des taxes, d’améliorer l’intérêt du consommateur et sa santé,de s’assurer de la traçabilité des produits concernés, et de supprimer des productions illicites, des importations illégales, la fabrication et la vente des produits contrefaits.
