Les diverses réformes du secteur de la pêche au Togo commencent par porter leurs fruits. De 32201 tonnes en 2016, la production de la pêche a chuté en 2020 pour s’établir à 18658 tonnes, puis rebondit de nouveau en 2023 pour atteindre 24229, soit 6, 94% d’augmentation.
Les statistiques rendues publiques par la direction des pêches et de l’aquaculture, révèlent une croissance de la production nationale de presque 7% par rapport à 2022.
Réparties en 4 volets, ces statistiques montrent que les voyants du secteur aquacole sont au vert. Il s’agit de la pêche maritime artisanale, de la pêche continentale, la pêche maritime chalutière et de la pisciculture. De 20 038 tonnes de production halieutique au total en 2013, suivi d’un pic de 27000 tonnes en 2017, le secteur a dégringolé pour toucher 18658 en 2020 avant de rebondir progressivement les années d’après. Ce rebond qui est de 24229 tonnes en 2023, est le fruit de plusieurs politiques impulsées par l’exécutif togolais.
Dans les détails, avec une production de 14862 tonnes de poissons en 2013, la pêche maritime artisanale a contribué à produire 14 910 tonnes en 2022. Elle se retrouve en 2023, à 15799 tonnes, soit une croissance de 5,96% par rapport à l’année précédente.
En ce qui concerne la pêche continentale, de 5 000 tonnes de poissons en 2013, elle a produit 6502 tonnes en 2022 avant de s’établir à 6 734 en 2023, soit 3,57% par rapport à l’année précédente.
Quant à la pêche maritime chalutière, sa production est de 153 tonnes de poissons en 2013. Cette production se retrouve à 93 tonnes en 2022 pour s’établir à 128 tonnes en 2023, soit 38,37% par rapport à 2022.
Avec une production de 23 tonnes en 2013, la pisciculture a produit 1151 tonnes de poissons en 2022. En 2023, ce secteur se retrouve avec une production de 1568 en 2023, soit 36,23% comparé à l’année précédente.
Cette année, le gouvernement prévoit investir 2 milliards FCFA dans le secteur. Cette dotation servira à financer entre autres, le Projet Développement de l’Aquaculture au Togo (PDAT) en cours depuis 2022 et d’autres projets visant à augmenter la production halieutique.
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