Récépissé N° 0010/HAAC/12-2020/pl/P

C’est la St Valentin, Lomé se drape dans les couleurs de l’amour

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Sur un air d’harmattan, le mois de février annonce les premières festivités de l’année. Et pour ne pas se faire prier la ville de Lomé se met aux couleurs de Cupidon et de Psyché, deux personnages de la mythologie grecque devenus le symbole de l’amour. Oui c’est le mois de l’amour. Le moment est venu pour Roméo et Juliette de renouveler les vœux et surtout conjurer le mauvais sort qui menace leur union.

Comme  d’habitude, le blanc rouge prend le dessus, même en ce moment de campagne électorale où plusieurs couleurs se concurrencent sur le terrain. Les boutiques de prêt-à-porter et autres commerçants et commerçantes actualisent leurs stocks. « Le saint Valentin » ou « la Saint Valentin » dicte sa loi au marché. Même si comme le reconnaît Da Amah, « suite à des mises au point faites au cours d’émissions radiophoniques expliquant qu’il s’agit d’une fête réservée au couple, nous ne vendons plus comme avant ».

Selon la revendeuse de chemises installées sur les pavés d’Amoutivé à Lomé, avant, pendant cette période, il n’y avait que les tenues de st Valentin dans les étales. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. En effet, et comme nous le confie Da Amah et confirmé par Eméline qui tient une boutique à Totsi, « généralement, ce sont les jeunes qui s’intéressent plus à cette célébration, donc aux gadgets et chemises ». Mais selon, Da Amah, c’est normalement un moment pour les couples de consolider leur union à travers ces symboles. Eméline nous fait une confidence : les clients les plus fréquents sont les hommes qui viennent acheter des fleurs et autres petits cadeaux pour leurs compagnes ou femmes.

Voir aussi : Edito : la Saint Valentin et la question des couples homo et transgenres

Ceux qui achètent les tenues, les portent pour participer à des soirées auxquelles ils sont invités pendant cette période. « Cela est souvent exigé », explique Eméline. Ils n’ont donc pas le choix. En d’autres termes, c’est la mode du moment et tout le monde « suit le mouvement ». C’est d’ailleurs ce que dit Eric, un autre vendeur situé à Djidjolé.

Ce dernier affirme ne pas connaître les significations des couleurs de st Valentin. Mais comme c’est ce qui intéresse plus les gens en ce moment précis de l’année, autant répondre à la demande du marché. Mais alors, cela rapporte-t-il assez ? Tous les commerçants rencontrés répondent par la négative. Pour Eric, « au Togo actuellement c’est difficile. Les gens n’ont pas toujours les moyens de s’offrir ces symboles ». C’est peut-être la raison pour laquelle, Ahmed qui tient un prêt à porter dans le quartier Tokoin-Doumassesse ne veut pas faire de fixation sur le st Valentin. Chez Ahmed, des tenues de toutes les couleurs sont disponibles à tout moment. Cela lui permet de répondre à n’importe quelle demande à chaque période de l’année.

Le Nouveau Reporter
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