Le Ghana a perdu au moins 03 millions de dollars à cause d’activités criminelles en 2019. Cette grosse perte est due au phénomène de la cybercriminalité, indique le directeur de l’Unité de la cybercriminalité du Département des enquêtes criminelles (CID), le Dr Gustav Herbert Yankson.
Le commissaire adjoint de la police ACP, Yankson a déclaré que la cybercriminalité avait dépassé les 192 cas signalés à l’Unité l’année dernière, soit 47%. C’est dans ce sens qu’il a fait appel à des professionnels des technologies de l’information (TI) pour en discuter. Car, selon lui, certains d’entre eux n’avaient pas beaucoup de connaissances sur les questions de cybersécurité.
Les dispositions prises par le Ghana
Grâce à l’éducation sur la cybersécurité, le Ghana commence par connaître un progrès. Les élèves de 40 écoles ont été éduqués sur la cybercriminalité et comment la prévenir. La Banque du Ghana a ordonné aux institutions financières d’adhérer à la politique de cybersécurité pour garantir la sécurité. Depuis deux ans, le Service de police du Ghana a formé plus de 1700 enquêteurs pour pouvoir enquêter et manipuler efficacement les appareils électroniques. Toutes ces mesures devraient faire régresser les cyber-fraudes, envois de fonds et extorsions qui sont les cas les plus signalés.
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Pour ACP Yankson, les délits cybernétiques avaient des effets négatifs sur les entreprises et l’économie du pays. Occasion pour lui d’inviter les journalistes à collaborer avec la police dans sa campagne de sensibilisation. Parallèlement à cet appel, il a exhorté la population à adopter des mesures de sécurité pour se protéger contre la cybercriminalité et a également demandé aux institutions d’investir davantage pour lutter efficacement contre ce phénomène.
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